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Le Réseau Canopé, Opérateur public de création et d’accompagnement pédagogique en France, propose le support numérique en ligne « Conflits à l'école : savoir les prendre en compte pour un meilleur climat scolaire »..

Publié le 15 octobre 2021

« Quelles sont les clés pour comprendre les conflits en milieu scolaire et comment agir ?
S’appuyant sur des témoignages, des situations commentées et des analyses, ce webdocumentaire apporte des éclairages sur les conflits et propose des outils visant à les dépasser.

Il s’organise autour de trois entrées :
1. Repérer
- Clarifier la notion de conflit
- Identifier les différentes réactions
- Dépasser les représentations convenues
2. Comprendre
- Les étapes de construction du conflit
- La place centrale des émotions et de la subjectivité
- La dimension éducative du conflit
3. Agir
- Des modalités d’action
- La médiation, un outil privilégié
- Une nécessité de formation »

> Le webdocumentaire est accessible en cliquant ici

> Son arborescence (au format PDF) est disponible ici et la liste des intervenants (au format PDF) est disponible ici.

(i) L’asbl Educa Santé assure le déploiement en Wallonie des programmes universels « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » qui sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants - de l’enseignement fondamental - via le renforcement des compétences psychosociales dont les habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Parmi les séances proposées, certaines sont dédiées aux conflits, à l’intimidation, au harcèlement ou encore aux menaces.

Vous avez envie d’en savoir plus sur ces programmes qui sont dispensés en classe par les enseignant.e.s titulaires ?

>> Cliquez ici pour regarder une vidéo de présentation

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Les Amis de Zippy »

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Les Amis de Pomme »

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Passeport : s’équiper pour la vie »

Des ressources pour les élèves, les parents et le personnel scolaire ont été rassemblées dans le cadre de la Stratégie d’entraide éducative et de bien-être à l’école du Ministère de l'Education du Québec.

Publié le 05 octobre 2021

« La Stratégie d’entraide éducative et de bien-être à l’école vise à soutenir le réseau de l’éducation, c’est-à-dire le personnel, les élèves et leurs parents dans la réussite éducative. Elle bonifie le soutien et l’accompagnement des élèves par la mise en œuvre de différentes initiatives.
La Stratégie se décline en deux volets, soit l’entraide éducative et le bien-être à l’école :
> Volet entraide éducative : rehaussement du soutien pédagogique offert aux élèves qui rencontrent des difficultés de manière ponctuelle ou persistante
> Volet bien-être : soutien au réseau scolaire dans le déploiement d’initiatives pour favoriser le bien-être à l’école »

Dans ce cadre, trois séries de ressources ont été rassemblées :
> Des ressources pour les élèves sur l’entraide éducative et le bien-être à l’école
« L’élève a un rôle actif à jouer pour favoriser son propre bien-être à l’école. Vous trouverez dans cette page des ressources et des outils destinés à l’élève afin qu’il puisse participer au développement de son bien-être. »
> Des ressources pour les parents sur l’entraide éducative et le bien-être à l’école
« Les parents sont des acteurs incontournables de la réussite éducative. En tant que modèles, ils facilitent le développement d’un ensemble de compétences favorables au bien-être de leur enfant. Vous trouverez dans cette section des outils destinés aux parents pour leur permettre d’accompagner leur enfant. Ils sont regroupés selon différents thèmes. »
> Des ressources pour le personnel scolaire sur l’entraide éducative et le bien-être à l’école
« Le personnel scolaire joue un rôle déterminant dans la construction de l’identité et dans l’acquisition des compétences qui contribuent au bien-être des élèves. Il soutient activement le développement global des élèves. Vous trouverez dans cette section des outils destinés au personnel scolaire regroupés selon les différentes facettes du bien-être. »

"Coffre à outils" pour mieux accompagner les jeunes dans leurs besoins émotionnels et relationnels – Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (CQJDC)

Publié le 29 septembre 2021

Le « Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement (CQJDC) poursuit sa mission de favoriser le bien-être des jeunes qui vivent des difficultés d’ordre social, affectif ou comportemental, ainsi que de faire progresser la qualité des services éducatifs qui leur sont offerts. Pour mener à bien sa mission, le CQJDC informe, sensibilise et outille les parents et les intervenants qui œuvrent auprès de ces jeunes et soutient les actions visant à les aider à mieux s'adapter à leur vie scolaire et sociale. »

« La pandémie a eu des répercussions auprès de toute la population, accentuant certains besoins déjà présents concernant notamment la santé mentale et le bien-être. […] le CQJDC estime qu’il est primordial de se préoccuper de la santé mentale et du bien-être des jeunes et de tous ceux qui interviennent de près ou de loin auprès d’eux. Une intervention systémique et préventive par l’apprentissage socio-émotionnel (ASÉ) à l’école […], doit être préconisée de manière à favoriser le bien-être individuel et collectif.

Ainsi, il appert nécessaire d’encourager et de soutenir toute action qui vise à former et à aider les élèves, les intervenants scolaires ainsi que les parents quant au développement des compétences socio-émotionnelles.

L’ASÉ devrait être mis de l’avant, dans un contexte d’approche systémique, pour tous les élèves et pour ceux qui gravitent autour d’eux, qu’ils soient intervenants […] ou parents. Ces adultes pourront agir comme des modèles et accompagner les jeunes au quotidien dans ces apprentissages socio-émotionnels qui leur seront utiles pour la vie.

En contexte de pandémie, le CQJDC a développé plusieurs outils concrets portant notamment sur l’ASÉ afin de soutenir les élèves, les intervenants et les parents, et les aider à traverser la crise». Le Coffre à outils, soutenu par le Fonds d'urgence pour l'appui communautaire du gouvernement du Canada et par la Fondation du Grand Montréal, est l’un de ceux-ci.

Le Coffre à outils a comme objectif de soutenir le personnel scolaire et les parents afin de mieux accompagner les jeunes dans leurs besoins émotionnels et relationnels en contexte de pandémie. Ces ressources, qui abordent notamment la gestion des émotions, l'anxiété et le stress, le deuil, les difficultés liées à la motivation et les troubles du sommeil ; sont disponibles en ligne, sous forme de fiches téléchargeables (au format pdf) . Une fonction « filtre » est disponible pour affiner sa recherche selon que l’on est « parent » ou « enseignant / intervenant ». Il est aussi possible de filtrer selon quatre tranches d’âge : « petite enfance », « primaire », « secondaire » ou « post-secondaire ».

> Le Coffre à outils est accessible en cliquant ici.

Aider un ami : Compilation de ressources proposées par "Jeunesse, J’écoute" (Canada, 2021)

Publié le 29 septembre 2021

Au Canada, « Jeunesse, J’écoute » est un service d’intervention professionnelle, d’information, de ressources et un service de soutien bénévole pour les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.

« Beaucoup de jeunes communiquent avec « Jeunesse, J’écoute » pour partager leurs inquiétudes à propos de la santé mentale et du bien-être d’un ami. Ils racontent des choses comme : « J’ai peur que mon camarade de classe soit victime d’intimidation à l’école, mais je ne sais pas quoi faire… » ou « Mon amie semble vraiment déprimée et j’ai peur qu’elle vive quelque chose de grave : qu’est-ce que je peux lui dire? » »

C’est pourquoi « Jeunesse, J’écoute » propose, entre autres, des « ressources autoguidées pour aider un ami qui éprouve des difficultés, qu’elles soient petites ou grandes » qui sont accessibles cliquant ici.

On y retrouve par exemple, une fiche proposant des « Astuces pour avoir une conversation difficile avec quelqu’un » (voir l’infographie ci-dessous), une autre qui propose « 5 façons d’aborder la consommation de substances avec un ami » ou encore une « Liste de suggestions pour prendre soin de soi-même »…

Yapaka propose un nouveau Temps d’Arrêt/Lectures : « Puissance de l’imaginaire à l’adolescence », Ivan Darrault-Harris, Août 2021

Publié le 17 septembre 2021

Temps d’Arrêt/Lectures est une collection de textes courts destinés aux professionnels en lien direct avec les familles.

Le dernier né de la collection, « Puissance de l’imaginaire à l’adolescence », est paru en août 2021 et a été rédigé par Ivan Darrault-Harris ; membre du Collège International de l’Adolescence et professeur émérite de Sciences du langage et sémioticien de l’Université de Limoges qui a fondé dans les années 1990 l’éthosémiotique, la sémiotique du comportement normal et pathologique, et élaboré avec J.-P. Klein la première théorie psychosémiotique du changement humain en psychothérapie.

Résumé :

« Les adolescents qui s’engagent dans des conduites à risque mettent en danger leur santé, voire leur existence. Développer de nouvelles perspectives de compréhension, de prévention et de soin de ces conduites à risque est utile pour en comprendre l’énigme à chaque fois singulière. En pleine métamorphose identitaire, l’adolescent s’imagine être à la source de son existence en récusant d’être né de ses parents desquels il veut se dégager. Ce fantasme dit « d’auto-engendrement » inscrit l’adolescent dans une quête pour naître à lui-même et s’éveiller à une nouvelle existence. Passage à l’acte, mise en danger, mais, aussi, jeux d’écriture, création d’avatars, de pseudo… sont autant de modalités sombres ou lumineuses que l’adolescence explore. La créativité et l’inventivité à l’oeuvre à l’adolescence sont des leviers précieux pour trouver son chemin et se construire. L’engouement pour l’écriture autobiographique relayée par les technologies numériques en est une preuve spectaculaire. Ce texte s’adresse à tout professionnel de l’adolescence pour comprendre des comportements difficiles et ouvrir aux jeunes des voies de création résolutive. »

L’ouvrage peut être téléchargé gratuitement (en format pdf) en cliquant ici.

Fiches pédagogiques pour la prévention du jeu excessif chez les adolescent.e.s et les jeunes adultes, Programme Intercantonal de Lutte contre la dépendance au Jeu (PILDJ), Suisse, 2021

Publié le 17 septembre 2021

« Les jeux de hasard et d’argent séduisent en particulier les adolescent·e·s et les jeunes adultes. Alors qu’elles/ils ont des revenus limités, elles/ils les perçoivent comme un moyen rapide et facile de gagner de l’argent. De plus, leur cerveau étant encore en phase de maturation, elles/ils sont plus susceptibles d’avoir des fausses croyances à l’égard du jeu et de se laisser porter par des comportements impulsifs.

L’étude GenerationFRee, menée de 2014 à 2019 dans plusieurs écoles du canton de Fribourg, a montré que les 16-20 ans avaient davantage de risques de développer un problème de jeu, principalement pour les raisons mentionnées ci-dessus. Les conséquences du jeu excessif à leur âge peuvent être, par exemple, des échecs scolaires ou professionnels, la mise en péril de relations sentimentales ou encore la contraction de dettes. Cette population nécessite dès lors une attention particulière. C’est pourquoi le Programme intercantonal de lutte contre la dépendance au jeu (PILDJ) multiplie les actions. Car plus ces jeunes seront sensibilisé·e·s et informé·e·s, moins il y aura de probabilités qu’elles/ils tombent dans le piège du jeu excessif. Ces fiches sont le résultat de l’une des actions du PILDJ. »

Ces […] fiches sont destinées à toutes et tous les enseignant·e·s du secondaire qui ont la possibilité de traiter du thème des jeux d’argent dans leurs cours.
Certaines sont liées spécifiquement à des branches. Vous trouverez des suggestions de thèmes et des exercices qui peuvent être mis en lien avec différents cours:
1. L’histoire
2. La psychologie
3. Les mathématiques
4. Les arts visuels
5. L’économie-marketing
6. Le français
7. La philosophie

D’autres fiches peuvent être utilisées de manière plus large, toujours avec des suggestions de thèmes et d’exercices à faire avec la classe:
8. La valorisation et le soutien de travaux d’étudiant·e·s portant sur les jeux d’argent et le jeu excessif.
9. Des témoignages illustrant très concrètement ce que peut être un problème de jeu excessif.
[…]
11. De petites vidéos informatives sur les jeux d’argent.
12. Des quiz sur les jeux d’argent.
[…] »

> Les fiches peuvent être téléchargées gratuitement (au format pdf) en cliquant ici.

Remarque : Ces fiches sont reprises dans le panorama des initiatives de prévention réalisé en septembre 2021 par le site joueurs.aide-en-ligne.be, une plateforme belge d’aide aux joueurs et à leur entourage composée de professionnels de la santé qui sensibilisent aux risques liés à la pratique des jeux de hasard et d’argent et qui accompagnent également le joueur dans sa démarche pour contrôler ou arrêter le jeu.

"Mon héroïne, c’est toi : 2021", Une enquête pour les Enfants et leurs Parents/Proches et pour les Enseignants.

« L'année dernière, le Groupe de référence du Comité permanent inter-organisations (CPI) pour la santé mentale et le soutien psychosocial (SMSPS) dans les situations d’urgence avait publié un livre destiné à aider les enfants à gérer leurs émotions et parler de leurs peurs et leurs inquiétudes concernant le Covid-19 : "Mon héroïne, c’est toi". Un guide accompagnant la lecture de "Mon héroïne, c’est toi" a aussi été mis à disposition des parents, aidants et les personnes qui s'occupent des enfants pour avoir des discussions franches avec eux : "Actions pour les héros".

Tandis que la pandémie du Covid-19 continue d'affecter les enfants, » le CPI et le SMSPS veulent « à présent écrire un deuxième livre pour aider les enfants (et leurs parents/tuteurs, aidants et enseignants) dans cette période. » Les résultats l’enquête qu’ils proposent (voir ci-dessous) les aideront à concevoir ce deuxième livre ».

> Si vous avez des enfants et/ou des élèves âgés 6 à 11 ans, le CPI et le SMSPS vous invitent à participer à cette enquête.

Remarques :
Dans cette enquête le terme "parent/proche" s'adresse aux parents, tuteurs, aidants, et toute personne s'occupant d'enfants.
Toutes les réponses à cette enquête resteront anonymes.

> Lien vers l’enquête pour les Enfants et leurs Parents/Proches.

> Lien vers l’enquête pour les Enseignants.

Série de capsules vidéo pour mettre en évidence l'importance des compétences psychosociales dans la vie d'un.e adolescent.e proposée par #MOICMOI, en collaboration avec santépsy.ch et Ciao.ch.

« Les compétences psychosociales (CPS) sont au cœur de la santé physique, psychique et sociale des adolescent.e.s car elles permettent de construire de solides niveaux de bien-être et d'épanouissement et de faire face aux défis du quotidien. Elles restent cependant trop souvent comprises comme un concept alors qu'elles sont intimement liées aux expériences de vie.

  #MOICMOI, l'approche globale de promotion de la santé psychique des adolescent.e.s, en collaboration avec santépsy.ch et Ciao.ch, a développé cinq capsules vidéo pour mettre en évidence l'importance des compétences psychosociales dans la vie d'un.e adolescent.e.

Elles permettent aux jeunes de se rendre compte de toutes les compétences qu'elles.ils activent dans leur vie quotidienne et aux adultes de mieux comprendre pourquoi il est tellement important de soutenir explicitement le développement de ces compétences dans l'éducation.

  Les scenarii des vidéos sont inspirés de situations décrites par des jeunes et ont été testés auprès d'adolescent.e.s âgé.e.s de 13 à 17 ans.

En classe ou dans d'autres contextes, elles peuvent servir de support pour ouvrir des discussions avec les jeunes ou initier un travail sur les compétences psychosociales ».

La série de capsules peut être visionnée en cliquant ici

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Proposée par Télé-Québec, « On parle de santé mentale » est une série de 35 capsules vidéo audacieuses et drôles qui parlent directement aux adolescent.e.s.

« Chaque capsule, d'une durée de 5 à 10 minutes, aborde un sujet en lien avec la santé mentale, le démystifie, répond aux questionnements et propose des stratégies et des ressources. Les vidéos sont truffées de statistiques, de témoignages de jeunes et de personnalités connues des jeunes. Ces capsules ont comme objectifs de rassurer, d'informer et d'outiller les adolescentes et adolescent. »

Dans la série, sont disponibles des capsules qui parlent de comment aider un ami ; de la confiance en soi ; de comment vivre ses émotions ; de la déprime ou dépression ; de comment prendre soin de soi ; d’alcool, de drogues et de santé mentale; de dépendance aux jeux vidéo; de gérer son stress ; de perdre un ami ; de ce que les autres pensent de moi ; de se sentir rejeté ; de l’intimidation ; de l’importance des relations significatives ; de l’estime de soi ; de faire face à l'échec ; de demander de l'aide ; de l’automutilation ou encore des idées suicidaires...

> Une chaine Youtube compile l’ensemble des vidéos disponibles. Elle est accessible ici.

Selon Carrefour éducation « certains des sujets abordés peuvent faire émerger des questionnements ou un besoin de parler à un adulte de confiance chez certains élèves. Il est important que le personnel enseignant qui aborde ces sujets en classe travaille en équipe avec les membres des services complémentaires. Les intervenants scolaires peuvent soutenir les enseignantes et enseignants lors de l'animation ou prévoir des moments où les élèves pourront les rencontrer ».

Aussi, « les capsules peuvent servir d'amorce ou de complément à des activités de sensibilisation ou de prévention en classe. Par exemple: La capsule […] Intimidation , peut être utilisée avec les élèves du secondaire pour amorcer des animations en lien avec le plan de lutte pour combattre et prévenir l'intimidation et la violence à l'école. Il peut être intéressant de rappeler la marche à suivre à l'école pour dénoncer une situation ou qui est la personne-ressource à rencontrer pour obtenir du soutien. […] D'autres peuvent être utilisées lors de journées ou semaines thématiques. Comme Prendre soin de soi et Idées suicidaires lors de la semaine de prévention du suicide ».

Webinaire “Les compétences psychosociales en pratiques” - ce 10/03/2021 (entre 18 et 19h), proposé par la Chaire UNESCO et Centre collaborateur OMS “ÉducationS & Santé”

« “Partager les savoirs de façon organisée et cohérente pour faire vivre la communauté mondiale de tous ceux et toutes celles qui s’intéressent à l’éducation et à la santé des enfants et des jeunes”. Tel est l’objectif du programme de webinaires proposés par la Chaire UNESCO et Centre collaborateur OMS “ÉducationS & Santé” en partenariat avec les principales organisations internationales et un réseau de 70 universités. […]

Sous un format interactif, bref et structuré, les webinaires éducations & santé ont pour objectif de mettre à la disposition des acteurs de l’éducation et de la santé des ressources concrètes, centrées sur des questions précises. Ils donnent lieu à la mise à disposition de ressources durables sur le site web de la chaire. »

Ce mercredi 10 mars 2021, entre 18h et 19h, il sera question des « compétences psychosociales en pratiques ».

> Cliquez ici pour savoir comment rejoindre le webinaire.

Brochure « Mieux vivre ensemble à l’école. Climat scolaire et prévention de la violence » (Edition actualisée) - DEF, Canton de Neuchâtel & DIP, Canton de Genève. Suisse, juin 2019

« Le site climatscolaire.ch présente la brochure « Mieux vivre ensemble à l’école ». Cette brochure est destinée aux professionnels des établissements scolaires et a été réalisée par des spécialistes praticiens des cantons de Neuchâtel et de Genève en Suisse. Elle présente des démarches, des réflexions et des exemples d’activités pratiques qui ont pour but de développer le mieux vivre ensemble et la prévention des violences à l’école. Suite à une première version éditée en 2004, la brochure a été mise à jour dans cette édition 2019. Tous les contenus ont été actualisés et complétés avec deux nouveaux chapitres ».

La brochure, qui comprend 77 pages qui décrivent quelques points de repère essentiels et 16 démarches pour développer le mieux vivre ensemble et prévenir la violence à l’école, est disponible - tout ou en partie – en cliquant ici

« La vie, la mort… On en parle ? » - Un portail pour parler de la fin de vie, de la mort et du deuil aux enfants et adolescents.

« Comment accueillir avec sensibilité, mais sans sensiblerie, les émotions de tout un chacun après un décès ? Que faire concrètement pour un jeune venant de perdre un parent d’un cancer métastatique ? Comment « gérer » l’état de torpeur lorsqu’un suicide vient affecter la communauté scolaire ? Comment préparer l’après, et, après l’après, comment continuer de parler d’un élève décédé avec ses camarades et sa famille ? Au sein du cercle familial justement, comment aborder avec l’enfant les préoccupations existentielles qui le taraudent, ou évoquer avec lui l’euthanasie de son animal de compagnie ? Comment trouver des mots qui restituent avec justesse et sincérité l’évènement, sans angoisser outre mesure le jeune ? A l’adolescence, comment accompagner un jeune venant de perdre un camarade par suicide, et se trouvant en situation de double deuil, deuil de l’enfance et deuil d’un être aimé ? »

Lancé en février 2021, « La vie, la mort… On en parle ? » est « un portail pour parler de la fin de vie, de la mort et du deuil aux enfants et adolescents et accompagner les situations auxquelles ils peuvent être confrontés. Ces thématiques sont complexes et difficiles à aborder parce qu’elles font appel à l’intime et à notre vécu individuel et collectif. Il est possible de se sentir vulnérable, impréparé, mal outillé et d’être traversé par des émotions multiples et contrastées. Les ressources et outils proposés constituent des pistes de réflexion généralistes, qu’il convient d’adapter à la singularité de chaque situation ».

« Les ressources que vous trouverez sur ce portail, que vous soyez professionnel de l’éducation, personnel de santé ou d’action sociale, ou parent d’élève, ont plutôt vocation à vous aider à mieux comprendre certains processus socio-psychologiques et la source de certaines questions des jeunes, à mieux identifier certaines réactions de l’enfant et de l’adolescent, ainsi que l’impact psychique, cognitif, social ou sur l’investissement scolaire que peut avoir la fin de vie, la mort et le deuil d’un jeune ou d’un proche sur un jeune. »

Pour avoir accès au portail, cliquez ici : lavielamortonenparle.fr

(i) « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via le renforcement des compétences psychosociales dont les habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner aux enfants comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Parmi les 6 modules qui composent ces programmes, un module est dédié aux changements et aux pertes.

Vous avez envie d’en savoir plus sur ces programmes qui sont dispensés en classe par les enseignant.e.s titulaires ?

>> Cliquez ici pour regarder une vidéo de présentation

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Les Amis de Zippy »

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Les Amis de Pomme »

>> Cliquez ici pour consulter la brochure qui présente le programme « Passeport : s’équiper pour la vie »

" Critères de qualité pour une école en santé et durable " - Une publication du Réseau d'écoles21, le réseau suisse d'écoles en santé et durable (2020)

" Le Réseau d'écoles21 soutient les écoles " en Suisse, " sur leur chemin vers des écoles en santé et durables. Les présents critères de qualité les appuient dans l'évaluation interne, la planification et la conception de mesures de promotion de la santé et dans la mise en œuvre de l'éducation en vue d'un développement durable ".

« Les Critères de qualité du Réseau d’écoles21 comprennent 25 modules :
– Le module de base sert de porte d’entrée dans les critères de qualité.
– Les 24 modules thématiques permettent une approche plus approfondie.
Les modules thématiques couvrent les quatre domaines suivants :
A Principes d’action (6 modules)
B Organisation (2 modules)
C Education en vue d’un développement durable (8 modules)
D Promotion de la santé (8 modules) », qui aborde, entre autres, la santé psychosociale des élèves, la prévention des violences et la prévention des addictions.

« Chaque module consiste en une liste de maximum dix indicateurs qui répondent à la question: À quoi reconnaissons-nous que ce critère est rempli ? » et les indicateurs relatifs à « la promotion de la santé (D) se répartissent selon deux axes : « Enseigner, apprendre et accompagner. » et « L’école comme espace d’apprentissage, de travail et de vie ». […] Pour chaque indicateur sont proposés un état des lieux de sa mise en œuvre actuelle dans l’école (1 = jamais, 4 = presque toujours) et une priorisation pour son traitement futur (1 = faible, 4 = très haute). La liste d’indicateurs ne doit pas être comprise comme une liste de contrôle à parcourir de bout en bout. Au contraire : elle permet de fixer des priorités. »

Image: ©Réseau d’écoles21 Critères de qualité pour une école en santé et durable

Cliquez ici pour en savoir plus

Guide : " Covid-19. Promouvoir la santé de tous dans les classes & les accueils périscolaires. Enseigner & Animer avec les compétences psychosociales " - IREPS Bretagne, décembre 2020

" En Bretagne, l'IREPS (Instance Régionale d'Education et de Promotion de la Santé) accompagne des établissements scolaires du premier degré et les accueils de loisirs au développement des compétences psychosociales des enfants. Ces compétences sont travaillées en lien avec les apprentissages pédagogiques et dans des activités spécifiques, en individuel ou en collectif. Elles permettent par exemple, l'expression des émotions, la gestion des conflits, une meilleure communication… Elles contribuent ainsi à améliorer la santé globale et la réussite éducative des élèves. "

En mai 2020, l'IREPS Bretagne avait " proposé un premier guide pour échanger avec les enfants en tenant compte des contraintes sanitaires, […] et de l'impact favorable et défavorable avec le développement des compétences psychosociales. " Aujourd'hui, Il leur semblait " essentiel de permettre aux enfants, à leurs enseignants, aux encadrants péri/extra-scolaires de prendre un temps pour que chacun puisse réfléchir, s'exprimer, partager sur ce qu'il ressent et vit pendant cette période. […]

Pourquoi ce document ? […]

Au cours de cette […] période […], génératrice de stress, de colère, de lassitude, d'épuisement…, les enfants et les adultes sont amenés à mobiliser quotidiennement des compétences pour gérer les émotions, trouver des solutions à leurs problèmes … Cela ne se fait pas toujours sans difficultés. Le vécu de la situation est différent pour chaque individu et dépend des conditions dans lesquelles chaque enfant est amené à vivre la situation (exposition intensive aux médias, logement, cadre de vie, deuil et maladie de proches…). […]

Ce document s'organise autour de trois objectifs :
- Permettre aux adultes accompagnant les enfants de faire le point sur leur propre bien-être;
- Permettre aux enfants et aux adultes de partager les difficultés rencontrées et les compétences mises en œuvre pour faire face aux situations vécues;
- Soutenir les échanges sur ce que les enfants vivent ou ressentent durant cette période de pandémie. "

Il est téléchargeable (au format pdf) en cliquant ici.

(i) " Les Amis de Zippy ", " Les Amis de Pomme " et " Passeport : s'équiper pour la vie " sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via le renforcement des compétences psychosociales dont les habilités d'adaptation. Ils ont pour objectif d'enseigner aux enfants comment s'ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Parmi les 6 modules qui composent ces programmes, plusieurs modules s'intéressent à la communication, aux relations avec les autres, aux changements et aux pertes… En mars 2021, l'asbl Educa Santé organisera une session de formation à l'implantation de ces programmes en classe, par les enseignant.e.s titulaires. Cliquez ici pour en savoir plus

Webinaire "La santé, un enjeu éducatif" - un webinaire de la Chaire UNESCO ce 13 janvier 2021 , 18h-19H (CET)

« “Partager les savoirs de façon organisée et cohérente pour faire vivre la communauté mondiale de tous ceux et toutes celles qui s’intéressent à l’éducation et à la santé des enfants et des jeunes”. Tel est l’objectif du programme de webinaires proposés par la Chaire UNESCO et Centre collaborateur OMS “ÉducationS & Santé” en partenariat avec les principales organisations internationales et un réseau de 70 universités. L’originalité de ce programme de partage de connaissance tient à la fois à :

- son contenu : un équilibre entre les apports des meilleurs spécialistes du domaine et l’expérience d’acteurs de terrain,
- sa cohérence : le programme constitue un apport organisé de savoirs formant un parcours,
- son articulation à la formation initiale et continue
- sa forme : des webinaires brefs et structurés, centrés sur des questions précises, hautement interactifs et donnant lieu à la mise à disposition de ressources durables sur le site web de la chaire. »

Ce mercredi 13 janvier, entre 18 et 19h, aura donc lieu le webinaire "La santé, un enjeu éducatif".

Cliquant ici pour en savoir plus.

Rapport de situation 2020 sur la prévention de la violence à l’encontre des enfants dans le monde : résumé d’orientation, OMS – UNICEF – UNESCO, 2020

« L’élimination de la violence à l’encontre des enfants fait l’objet de plusieurs cibles du Programme de développement durable à l’horizon 2030, et très explicitement de la cible 16.2 (« mettre un terme à la maltraitance, à l’exploitation et à la traite, et à toutes les formes de violence et de torture dont sont victimes les enfants »). Le Rapport de situation 2020 sur la prévention de la violence à l’encontre des enfants dans le monde examine les progrès réalisés par les pays dans la mise en œuvre des activités qu’ils mènent pour atteindre les cibles de l’objectif de développement durable (ODD) relatif à l’élimination de toutes les formes de violence dont sont victimes les enfants. Il s’attache à la violence interpersonnelle, dont relèvent la plupart des actes de violence à l’encontre des enfants, et porte entre autres sur la maltraitance des enfants, le harcèlement et les autres formes de violence des jeunes, et la violence des partenaires intimes. Le présent rapport constitue un point de référence à partir duquel les gouvernements peuvent mesurer les progrès qu’ils accomplissent vers la réalisation de ces cibles au cours de la période 2020-2030, à la lumière des sept stratégies INSPIRE fondées sur des données factuelles pour mettre fin à la violence à l’encontre des enfants […] INSPIRE est un ensemble de sept stratégies fondées sur des données factuelles destiné aux pays et aux communautés qui s’emploient à éliminer la violence à l’encontre des enfants. Lancé en 2016, INSPIRE comporte des outils techniques et un manuel servant à déterminer, mettre en œuvre et suivre les politiques, les programmes et les services efficaces qui permettront de prévenir et de combattre la violence à l’encontre des enfants. INSPIRE est un acronyme dont chaque lettre représente une stratégie : I pour implementation and enforcement of laws (mise en œuvre et application des lois) ; N pour norms and values (normes et valeurs) ; S pour safe environments (sûreté des environnements) ; P pour parent and caregiver support (appui aux parents et aux personnes ayant la charge des enfants) ; I pour income and economic strengthening (revenus et renforcement économique) ; R pour response and support services (services de lutte et d’appui) ; et E pour education and life skills (éducation et savoir-faire pratiques). Deux activités transversales sont également proposées (actions multisectorielles et coordination, et suivi et évaluation) pour assurer la relation entre les sept stratégies et surveiller le niveau de leur mise en œuvre et leur impact sur ce problème. »

Le résumé d’orientation peut être téléchargé (au format pdf et en français) en cliquant ici et le rapport complet (au format pdf et uniquement en anglais) peut être téléchargé en cliquant ici.

(i) Parmi les approches proposées dans le cadre de la stratégie « éducation et savoir-faire pratiques » , on retrouve, entre autres, l’« Instauration d’un environnement scolaire sûr et favorable » ainsi que la « Formation aux compétences pratiques et sociales ».

>> « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via l’acquisition d’habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner aux enfants comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Les programmes insistent aussi sur les habiletés des enfants à donner et à recevoir de l’aide. Parmi les 6 modules qui composent ces programmes, les module 3 & 4 s’intéressent « aux relations » à la « résolution de conflits », en proposant des séances sur la résolution de conflits, la résolution des problèmes, l’intimidation, le harcèlement, …

En mars 2021, l’asbl Educa Santé organisera une session de formation à l’implantation de ces programmes en classe, par les enseignant.e.s titulaires.

>> Cliquez ici pour en savoir plus

Adoption du plan d’actions relatif aux droits de l’enfant, Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 10 décembre 2020

Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté « son plan d’actions relatif aux droits de l’enfant. Ce texte ambitieux et transversal s’inscrit sur la durée de la législature et se veut être davantage qu’une feuille de route gouvernementale en considérant la société civile et les enfants comme de véritables experts et partenaires. […] Parmi les mesures qui seront mises en œuvre dans le cadre de ce plan, relevons particulièrement la lutte contre toute forme de violence et de harcèlement. Outre les actualités régulières faisant état de faits de harcèlement, les quelque 2000 jeunes interrogés dans le cadre du processus participatif ‘Nos droits, nos voix’ organisé dans le cadre de l’élaboration de ce plan, placent ce sujet en tête des préoccupations exprimées. […] »

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(i) « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via l’acquisition d’habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner aux enfants comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Les programmes insistent aussi sur les habiletés des enfants à donner et à recevoir de l’aide. Parmi les 6 modules qui composent ces programmes, les module 3 & 4 s’intéressent « aux relations » à la « résolution de conflits », en proposant des séances sur la résolution de conflits, la résolution des problèmes, l’intimidation, le harcèlement…

En mars 2021, l’asbl Educa Santé organisera une session de formation à l’implantation de ces programmes en classe, par les enseignant.e.s titulaires.

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Promouvoir la santé psychique des adolescent·e·s à l’école et dans l’espace social - Cahier de référence pour les professionnel ·le·s - #MOICMOI, Santépsy et Mindmatters, Suisse, 2020

« La santé psychique est une préoccupation importante de notre société moderne, en particulier celle des adolescent·e·s. Les transformations profondes physiques, émotionnelles, cognitives et sociales vécues par les jeunes durant l’adolescence, mais aussi la transition vers des contextes de vie adultes, en font une période à la fois de grands potentiels et de vulnérabilité. Cette mutation individuelle est intimement liée au contexte de vie dans lequel elle se produit. Aujourd’hui, dans notre monde occidental, les transformations personnelles de l’adolescence se couplent à des mutations sociétales profondes qui influencent considérablement la manière dont elle s’exprime et les étapes pour accéder à la vie adulte: modification des repères traditionnels, mondialisation, connectivité quasi permanente, appartenances multiples, multiculturalisme, abaissement de l’âge de la puberté, allongement de la durée de formation et report de l’autonomie économique et sociale, sont autant de paramètres qui vont jouer un rôle dans la manière dont les adolescent·e·s vont pouvoir vivre les défis psychosociaux propres à leur âge, les résoudre et développer leur identité propre.

La santé psychique des adolescent·e·s est liée à la résolution de ces défis ainsi qu’à la possibilité de trouver une place dans la société. Elle dépend à la fois de leurs compétences et ressources personnelles mais également, et peut-être surtout, de la possibilité de rencontrer des contextes d’expérimentation favorables et des adultes soutenant·e·s pour les accompagner dans la découverte et l’expression de leur potentiel. Selon les besoins du terrain exprimés […], ce document a été construit en priorité afin de soutenir les enseignant·e·s et les acteurs de l’école qui ont un rôle important à jouer et ont spécifiquement besoin de soutien et de ressources. […]

Ce document s’appuie à la fois sur des apports théoriques et des concepts liés à l’adolescence et la santé psychique, sur des expériences probantes menées en Suisse, […], ainsi que sur des apports d’expert·e·s et de jeunes concernés. La structure et les éléments qui y sont présentés sont donc, dans une large mesure, issus d’une démarche de production de savoir basé sur l’expérience […]

Les contenus sont développés dans une optique de promotion de la santé, telle que définie par l’OMS. Ils ne traitent pas de la prise en charge ou de l’accompagnement de jeunes atteint·e·s dans leur santé psychique, ni de la santé psychique des adultes qui accompagnent les adolescent·e·s. Ils sont orientés ressources et pouvoir d’agir des adultes pour la mise en place d’activités et le développement de contextes qui soutiennent de manière globale la santé psychique des adolescent·e·s.

Si l’école et le personnel scolaire sont les premiers destinataires de ce document, les principes qui y sont développés peuvent aussi être utiles aux parents et à d’autres professionnel·le·s de l’éducation ou de la promotion de la santé en contact avec des adolescent·e·s. […]

Le document est structuré en trois parties principales:

  • la première propose des éléments de compréhension sur l’adolescence et la santé psychique qui peuvent être utiles à toute personne en contact avec des adolescent·e·s ;
  • la deuxième pose certains principes pour la promotion de la santé psychique des adolescent·e·s qui peuvent soutenir les interventions dans différents contextes ;
  • la troisième s’adresse plus spécifiquement à l’école. Elle propose des pistes d’action […]. La partie intitulée «Le pouvoir d’agir de l’enseignant·e dans sa classe » concerne plus particulièrement les enseignant·e·s.».

Le document peut être téléchargé (au format pdf) en cliquez ici

Kick-off en santé mentale - 3 webinaires proposés par le SPF Santé les 7 décembre 2020 - 12 janvier 2021 - 11 février 2021.

« Dans le cadre de la nouvelle politique de santé mentale en Belgique, la participation et l'implication des enfants et des adolescents, et de leur entourage, sont centrales. Sur base de l' avis du Conseil Supérieur de la Santé (2019), un projet pilote a été lancé pour renforcer la participation effective à plusieurs niveaux :

- micro (usager)
- méso (organisation et réseau)
- macro (politique).

Le SPF Santé avait initialement planifié un kick-off le 29 mai 2020 assorti d’un programme visant à répondre aux besoins du secteur. Afin de lutter contre la propagation du virus Covid19 et de respecter les mesures qui en découlent, »
le SPF a « pris l’initiative d’organiser trois webinaires.

La parole des enfants et des adolescents sera au centre de cette journée. Des intervenants nationaux et internationaux introduiront, d'une part, un cadre permettant de préciser le concept, et d'autre part, des pratiques innovantes seront présentées pour débuter, concrètement, des actions dans ce sens. Les webinaires s'adressent à toute personne qui souhaite œuvrer à la participation des enfants, des adolescents et de leur entourage. » Le programme des webinaires sera le suivant :

Webinaire 1: lundi 7 décembre 2020 (10-12h30)
La participation des enfants, des adolescents et de leur entourage en santé mentale : quel fonctionnement en pratique? (Yvonne Anderson et Hannah Sharp)

Webinaire 2: mardi 12 janvier 2021 (10-12h30)
La participation des enfants, des adolescents et de leur entourage en santé mentale: pourquoi et comment initier des actions?

Webinaire 3: jeudi 11 février 2021 10-12h30
La participation des enfants, des adolescents et de leur entourage en santé mentale : comment l’aborder en tant que professionnel, équipe ou politique ?

Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez ici

Les Editions Valorémis proposent en téléchargement gratuit le Kit éducatif Spécial " liberté d'expression " pour les enfants dès 10 ans (Novembre 2020).

« Les Editions Valoremis proposent ce kit d’activités (à télécharger gratuitement) afin de contribuer au développement de l’esprit critique des jeunes citoyens […]. Conçus pour des jeunes publics (dès 10 ans), ces activités permettront notamment de mettre en place des temps réguliers d’échanges et de partages ».

Ce kit est composé d’un jeu de cartes et d’un mots-mêlés.

Le jeu de cartes, « support ludique de médiation », a comme « objectifs éducatifs » d’« éduquer, témoigner, partager s’interroger, formaliser, exprimer ses avis, des expériences, questionner les opinions portant sur cette liberté fondamentale qu’est « la liberté d’expression ». 190 questions sont ainsi proposées pour tenter de contribuer à une dynamique de réflexion collective pour des séquences de 45 mn à 2h00, selon le dispositif déployé (on joue seul ou en équipe) ».

Ces ressources peuvent être téléchargées en format pdf en cliquant ici.

Ce 5 novembre 2020, c'est la Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement

« Alors que la pandémie dévastatrice de la COVID-19 a fait le tour du monde en 2020, plus d’élèves que jamais auparavant vivent, apprennent et socialisent en ligne. Cette augmentation sans précédent du temps d’écran et de la fusion des mondes en ligne et hors ligne a accentué leur vulnérabilité au harcèlement et au cyber-harcèlement. » [1]

« La violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement, sont fréquents et affectent un nombre considérable d’enfants et d’adolescents. Les États membres de l’UNESCO ont déclaré le premier jeudi de novembre Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement, reconnaissant que la violence en milieu scolaire sous toutes ses formes porte atteinte aux droits des enfants et des adolescents à l’éducation, à la santé et au bien-être. » [2] « Le harcèlement est associé à des conséquences majeures sur la santé. Les élèves qui sont victimes de harcèlement ont environ deux fois plus de risques de se sentir seul, […] et d’avoir des pensées suicidaires que ceux qui ne sont pas harcelés. » [1]

« Cette Journée internationale appelle à franchir une étape majeure dans l’ambition de prévenir et d’éliminer la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyber-harcèlement. Nous savons ce qui fonctionne ; de l’engagement politique fort et de la collaboration solide entre les partenaires et les communautés, à l’amélioration des données, à la formation des enseignants et aux environnements scolaires positifs. Il est temps d’appliquer pleinement ces méthodes, afin que nous puissions mettre un terme au problème dévastateur de la violence scolaire », a dit Stefania Giannini, la Sous-Directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation […] La lutte contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire est essentielle pour réaliser les objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 4, qui vise à garantir une éducation de qualité équitable et inclusive et promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous, ainsi que l’ODD 16, qui vise à promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives ». [3]

À l’occasion de cette journée, « l’UNESCO et le ministère français de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports organisent une Conférence internationale en ligne sur la lutte contre le harcèlement entre élèves qui se tiendra le 5 novembre prochain de 13 à 15h, heure française. Cet événement et fait suite aux engagements pris par les ministres de l’Éducation du G7 sous présidence française en 2019 dans ce domaine ». Il sera possible de suivre cette conférence via Youtube ou Facebook. Cliquez ici pour en savoir plus et rejoindre la conférence.

Remarque : « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via l’acquisition d’habilités d’adaptation. Ils ont pour objectif d’enseigner aux enfants comment s’ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Les programmes insistent aussi sur les habiletés des enfants à donner et à recevoir de l’aide. Parmi les 6 modules qui composent ces programmes, les module 3 & 4 s’intéressent « aux relations » à la « résolution de conflits », en proposant des séances sur la résolution de conflits, la résolution des problèmes, l’intimidation, le harcèlement, … Ce mardi 17 novembre 2020 entre 12h et 13h, l’asbl Educa Santé organise une présentation – en vidéoconférence – de ces 3 programmes qui visent le développement des compétences socio-émotionnelles des enfants du primaire. Cliquez ici pour en savoir plus

Vidéoconférence ce 17/11 de 12h à 13h pour présenter les programmes scolaires « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » ; des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants

« Alors que le monde fait face à un défi sans précédent » et que « les effets de l’épidémie de COVID-19 sur la santé mentale sont considérables […], on reconnaît aujourd’hui plus que jamais le rôle crucial joué par l’école pour assurer la santé et le bien-être des élèves » [1]. Sachant que « d’après les neurosciences, un cerveau stressé est incapable d’apprendre », le réseau Prof en transition écrivait, au sortir du confinement que, « pour remettre les enfants dans les apprentissages, » il était « nécessaire qu’ils apprennent à gérer en premier lieu leurs émotions et retrouvent une sécurité affective » mais aussi que « ce travail est aussi indispensable en temps normal dans une classe […] afin de construire une société au sein de laquelle les relations sociales seront plus apaisées » [2]. Ce constat semble déjà acquis en Fédération Wallonie-Bruxelles, puisque le Pacte pour un Enseignement d’Excellence « accorde une attention particulière au bien-être à l’école et à la qualité du climat scolaire » [3].

Ce mardi 17 novembre 2020 entre 12h et 13h, l’asbl Educa Santé organise une présentation - en vidéoconférence - de 3 programmes qui visent le développement des compétences socio-émotionnelles des enfants du primaire.

« Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie » sont des programmes qui favorisent le bien-être émotionnel des enfants via l’acquisition d’habilités d'adaptation. Ils ont pour objectif d'enseigner aux enfants comment s'ajuster aux difficultés quotidiennes, identifier leurs sentiments, en parler et explorer différentes manières de composer avec eux. Les programmes insistent aussi sur les habiletés des enfants à donner et à recevoir de l’aide.

D’un point de vue pratique, cette vidéoconférence, qui se fera via la plateforme Jitsi (en accès libre), est ouverte aux directions, aux enseignants mais aussi aux membres des services PSE et CPMS de l’enseignement fondamental. L’inscription est gratuite mais obligatoire. Merci donc de bien vouloir compléter ce formulaire. Après inscription, un lien vous sera envoyé par email (la veille de la présentation) pour rejoindre la séance.

Nous vous remercions déjà de l’intérêt que vous porterez à ces programmes et nous restons à votre entière disposition pour toute information complémentaire.

Vous pouvez aussi rejoindre l’évènement Facebook créé pour l’occasion…

Take care - Renforcer la santé mentale des enfants et des adolescents - Zurich University of Applied Sciences (ZHAW), Suisse, 2020.

« Dans un projet de recherche conjoint, l’Institut des sciences de la santé et l’Institut de psychologie appliquée de la ZHAW [Zurich University of Applied Sciences, Suisse] ont élaboré un flyer et des brochures destinés à sensibiliser les adolescents, les parents et les professionnels au thème de la santé mentale ».

Le dépliant « Comment renforcer la santé mentale de l’enfant » est un document qui s’adresse aux parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans et qui « vise à sensibiliser les parents au thème de la santé mentale et à leur donner des conseils à appliquer au quotidien pour renforcer la santé mentale de leur enfant ». Il a été élaboré « sur la base de la littérature scientifique et de contributions d’experts et de parents ». -> Il est à télécharger gratuitement (au format pdf) en cliquant ici

La brochure « Prends soin de toi ! » s’adresse directement aux adolescents. Elle présente, au regard d’une série de situations qui peuvent être « difficiles » (stress, cyberaddiction, problèmes dans les rapports avec les amis, mort et pertes, angoisses quant à l’avenir, …) et qui peuvent donc déséquilibrer la santé mentale, des conseils et des astuces pour gérer ces situations et pour rester en bonne santé. -> Elle est à télécharger gratuitement (au format pdf) en cliquant ici

Pour en savoir plus sur le projet « Take care » et prendre connaissance des autres ressources disponibles, consulter cette page

Remarque :

Pour renforcer la santé mentale et le bien-être des enfants, l’asbl Educa Santé assure, sur le territoire wallon et bruxellois, le déploiement des programmes scolaires « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie ». Il s'agit de programmes à destination des élèves de l’enseignement primaire dont le but premier est d'aider les enfants à développer des habiletés qui leur permettront de faire face aux situations nouvelles, et parfois difficiles, rencontrées au quotidien. Ces programmes abordent successivement les sentiments, la communication, les relations aux autres, la résolution de conflits ainsi que les changements et les pertes … -> Une séance (virtuelle) de présentation de ces 3 programmes aura lieu en novembre 2020. Rejoignez notre page Facebook dédiée au bien-être émotionnel des enfants pour en savoir plus

Guide pour accompagner les parents dont les enfants sont confrontés à des situations de violence ou d'intimidation en milieu scolaire - Fédération des comités de parents du Québec, 2020

« La Fédération des comités de parents du Québec est heureuse de partager avec l'ensemble des parents d'élèves […] son Guide pour accompagner les parents dont les enfants sont confrontés à des situations de violence ou d'intimidation en milieu scolaire. Réalisé par les parents, pour les parents, avec le soutien d'un comité aviseur composé d'experts de différentes sphères, ce guide vise à accompagner les parents dans la prévention et à rendre accessibles de l'information et des ressources si leurs jeunes sont victimes, témoins ou sources de violence et d'intimidation. […] La production de ce guide […] a été financée par le Ministère de la Famille du Québec à travers le programme de soutien financier « Ensemble contre l’intimidation». […]

Le milieu scolaire est responsable de mettre en œuvre un plan de lutte contre l’intimidation et la violence visant à assurer un environnement sain et sécuritaire pour tous les élèves et le personnel scolaire. Malgré les efforts consentis, malgré toute l’information disponible et les ressources offertes, des enfants et des parents se trouvent encore aujourd’hui démunis devant des situations d’intimidation. Ce guide se veut en quelque sorte un mode d’emploi pour aider les parents à savoir quoi faire, comment réagir et vers qui se tourner lorsqu’un enfant se retrouve impliqué dans une situation d’intimidation à l’école. Il vise à faire connaître les ressources et les bonnes pratiques pour faciliter la résolution et la prévention des situations problématiques de violence ou d’intimidation dans un contexte de collaboration avec le milieu scolaire.

Ce guide présente des informations utiles et nécessaires aux parents pour les soutenir dans :

  • l’identification des situations de violence ou d’intimidation;
  • le signalement d’une situation;
  • l’accompagnement de leur enfant;
  • la mise en œuvre de mesures de prévention.

Le partage d’un langage commun, d’informations pertinentes et claires quant aux rôles de chacun ainsi qu’une meilleure compréhension des processus sont essentiels pour faciliter la résolution d’une situation de violence ou d’intimidation dans le respect des besoins des personnes impliquées. […]

Bien qu’inscrit dans le contexte canadien et bien que destiné initialement aux parents, ce guide pourra intéresser les acteurs du monde scolaire car l’on sait que « si l’on veut prévenir et réduire la violence et l’intimidation, tout le monde doit s’impliquer. Élèves, parents, enseignants, […], directions d’écoles, centre de services scolaire... tous ont un rôle déterminant à jouer pour contrer la violence et l’intimidation à l’école. La collaboration de toutes ces personnes est un facteur essentiel pour assurer le succès des mesures d’intervention et de prévention ».

Le guide peut être téléchargé (format pdf) en cliquant ici

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Résultats de l’enquête #Génération2020, un projet réalisé par Média Animation - septembre 2020

« #Génération2020 est la première enquête d’envergure sur les pratiques numériques des enfants et adolescent·es menée en Fédération Wallonie-Bruxelles. Entre 2019 et 2020, plus de 2000 élèves de l’enseignement primaire et secondaire ont répondu à un questionnaire abordant différents aspects de leur vie connectée. Ces données statistiques ont été complétées par des entretiens individuels et des débats en groupe […]

Les pratiques et routines des jeunes, leurs relations aux écrans, leurs rapports à la technologie, à Internet et aux réseaux sociaux sont ici mis en question. L’omniprésence des outils numériques nourrit beaucoup de fantasmes. Cette enquête se propose d’offrir une vision éclairée de leurs usages effectifs. #Génération2020 s’adresse aux acteurs et actrices de la pédagogie, que ce soit au niveau institutionnel, politique, scolaire ou associatif. Son ambition est d’offrir des éléments objectivés de réflexion susceptibles d’orienter des stratégies éducatives (campagnes de sensibilisation, création d’outils pédagogiques ou programmes de formations), de nourrir le travail des professionnel·les de l’éducation aux médias, mais aussi d’informer chaque parent ou citoyen·ne intéressé·e par ces questions. » […] »

Notons qu’une des conclusions de cette enquête est que « les jeunes s’estiment peu confronté·es à des problèmes quand ils·elles sont connecté·es. Le faible taux de jeunes affirmant avoir été en prise avec des phénomènes de cyberharcèlement ne minimise pour autant pas la gravité de ceux-ci lorsqu’ils surviennent. De manière générale, on constate que les adolescent·es se tournent vers leurs pairs quand des problèmes se posent. Les adultes sont beaucoup moins sollicités. L’expression des jeunes ne fait pas écho aux préoccupations des adultes dans l’espace social, notamment en ce qui concerne le harcèlement en ligne ou les dangers de la vie connectée. L’identification et l’ampleur des problèmes semblent se mesurer différemment. Si cela révèle un manque de dialogue et de compréhension sur les pratiques des un·es et des autres, ce constat ne peut qu’encourager à combler celui-ci pour le développement d’une prévention efficace des risques. Le renforcement et la généralisation de l’éducation aux médias permettraient également une meilleure appréhension de ceux-ci, mais aussi un travail constructif sur les opportunités de chaque usage ».

Au cours de la journée de diffusion des résultats qui avait lieu ce 16 septembre, une table ronde était consacrée aux « Interactions en ligne : sexting, vie affective et cyberharcèlement ». lors de cette table ronde, els intervenants ont apporter un éclairage sur « Comment les jeunes gèrent-ils leurs interactions en ligne ? Dans quelle mesure les outils numériques les accompagnent-ils dans l’exploration de leur vie affective et amoureuse ? Sont-ils touchés par le cyberharcèlement, et comment le comprennent-ils ? ». Cette table ronde, ainsi que l’ensemble de la journée de diffusion des résultats peut être revus en cliquant ici

Le rapport est quant à lui disponible en cliquant ici

Télécharger le recueil (en format pdf)

« BIEN-ÊTRE DES ÉLÈVES DANS LE CONTEXTE DU COVID-19 » : UNE ENQUÊTE DU MINISTÈRE DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES, EN PARTENARIAT AVEC LES UNIVERSITÉS DE LIÈGE ET DE LOUVAIN (09/2020)

« Nous avons vécu, et vivons toujours actuellement des événements particuliers qui bouleversent notre vie au quotidien, à tous les niveaux. Cela affecte spécialement les élèves.

Afin de prendre en compte le vécu des élèves, le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en partenariat avec les universités de Liège (ULiège) et de Louvain (UCLouvain) (responsables : Ariane Baye, Dominique Lafontaine, Benoit Galand et Liesje Coertjens), mène une enquête en ligne concernant le bien-être des élèves pendant la période de confinement et de réouverture progressive des écoles. L’objectif est de leur donner la parole et de leur permettre de s’exprimer sur leur vécu : dans quelle mesure ont-ils été affectés par la fermeture prolongée de leur école et les changements des conditions habituelles d’apprentissage ? Qu’en est-il de leur bien-être et de leur motivation pour l’école en période de (dé)confinement ?

Les résultats de l’enquête permettront une meilleure connaissance de l’impact de ce contexte singulier sur le bien-être des élèves afin de mettre en place des actions pour y réagir de manière adéquate. Par ailleurs, le bien-être des élèves étant lié au bien-être des enseignants et des équipes éducatives, les résultats pourront également être exploités afin d’améliorer le bien-être de tous les acteurs de l’école.

Qui est concerné par cette enquête ?

Tous les élèves du secondaire de l’enseignement obligatoire, ordinaire et spécialisé. La participation au questionnaire en ligne est anonyme et s’effectue sur base volontaire. L’élève peut choisir de ne pas participer ou cesser de répondre aux questions à tout moment.

Quel calendrier ?

  • 1ère édition : du 4 au 30 juin 2020 ;
  • 2ème édition : du 21 septembre au 9 octobre 2020.

Concrètement, comment et sur quoi les participants seront-ils questionnés ?

Répondre au questionnaire en ligne dure environ 10-15 minutes et concerne des thèmes comme les émotions ressenties (par exemple, « en ce moment, je suis heureux·se »), la motivation pour l’école (« je m’applique dans le travail scolaire »), la perception du soutien reçu de la part des enseignants (« actuellement, mes enseignants font tout leur possible pour aider les élèves à apprendre »).

Une garantie de confidentialité

Les réponses de chaque élève sont confidentielles et nous ne collectons pas d’informations personnelles permettant d’identifier le participant, telles que le nom, l’adresse e-mail ou l’adresse IP. La participation de l’élève implique que les parents acceptent que les renseignements recueillis soient utilisés anonymement à des fins de recherche et d’information.

Les modalités pratiques de gestion, traitement, conservation et destruction des données respectent le Règlement Général sur la Protection des Données (UE 2016/679), les droits du patient (loi du 22 août 2002) ainsi que la loi du 7 mai 2004 relative aux études sur la personne humaine. […]

Premiers résultats

Le nombre de réponses à la première édition de cette enquête en ligne (juin 2020) a largement dépassé les attentes : plus de 6.000 élèves du secondaire se sont exprimés sur le sujet. Les répondants présentent une diversité de profils (genre, année d’étude, environnement familial, milieu socio-économique) ; toutefois il apparaît que ceux-ci représentent une frange socialement plus favorisée que l’ensemble des élèves de ce niveau d’enseignement. Parmi les répondants, 21% des élèves sont retournés à l’école, 18% ont fait le choix de ne pas y aller, et 61% n’ont pas pu retourner à l’école car il n’y avait pas de cours organisés pour leur année.

Le vécu des élèves du secondaire est très variable, mais le confinement ne semble pas avoir véritablement entamé la motivation pour l’école ou le bien-être de la majorité de celles et ceux qui ont répondu au questionnaire. Une majorité d’élèves indiquent par exemple que le stress lié à l’école a diminué, sans doute suite à la suppression des examens. Si les élèves se disent en moyenne moins heureux que dans une enquête comparable menée en 2018, certains, en difficulté scolaire ou stressés par l’école, se disent au contraire plus heureux. L’émotion négative la plus répandue est, sans surprise, l’ennui. 70% des élèves environ ont reçu régulièrement du travail et 80% des élèves disent s’être impliqués dans le travail proposé. Par contre, les contacts plus personnalisés avec des enseignants (par exemple, discuter « de vive voix ») ont été beaucoup moins fréquents (15% seulement des élèves avaient de tels contacts au moins 2 fois par semaine).

On note peu de différences de motivation et de bien-être entre, d’une part, les élèves de 2e et de 6e secondaire qui sont retournés à l’école et, d’autre part, ceux qui ont fait le choix de ne pas y aller. L’enquête montre par ailleurs que les élèves socialement moins favorisés, les élèves fréquentant l’enseignement de qualification, les élèves qui ont redoublé et les élèves à risque de décrochage sont moins souvent retournés à l’école, et que ceux qui sont restés chez eux redoutaient davantage d’être contaminés. La crainte d’une amplification des inégalités scolaires et sociales en raison du confinement et d’un retour à l’école non obligatoire se confirme donc.

Les analyses menées par les chercheurs indiquent que, pour que le travail scolaire à domicile ait de la valeur aux yeux des élèves, il faut qu’ils se sentent soutenus par leurs enseignants non seulement sur le plan pédagogique, mais aussi émotionnel. Ce soutien et cet accompagnement ont été, de l’aveu des élèves, variables. Or, le fait que les enseignants s’intéressent à ce que vivent les élèves, qu’ils donnent des consignes claires et qu’ils soient disponibles pour donner des explications supplémentaires, améliore significativement deux composantes-clés de la motivation : le sentiment d’efficacité des élèves (le fait de se sentir capables de réaliser les tâches scolaires qui leur sont assignées) ainsi que leur engagement dans les tâches demandées par les enseignants.

Ces résultats sont importants en perspective de la rentrée scolaire : en septembre, les enseignants vont retrouver des élèves qui ont vécu la situation de manière très variable. C’est sans doute chez les jeunes déjà en difficulté ou vulnérables avant le confinement que les conséquences en termes de bien-être et de motivation risquent d’être les plus palpables. Ceux-ci auront besoin d’attention et d’écoute. Tout comme en situation de confinement, le soutien pédagogique et social des enseignants va s’avérer primordial.

Plus de détails dans la note de synthèse, à télécharger ici.

Des questions ?

Si vous souhaitez davantage d’informations ou si vous avez des questions concernant cette recherche, vous êtes libre de contacter les responsables via l’adresse aide@uliege.be. »

Recueil de supports et d’outils pédagogiques pour aborder 4 thématiques avec les enfants, les adolescents et leurs parents lors des activités d’été. Un publication du CoDES - Comité Départemental d’Education pour la santé de Vaucluse (France, juillet 2020).

« Ce recueil, non exhaustif, a été élaboré dans le cadre de la crise sanitaire liée au Covid-19, […], et en prévision de l’organisation des activités d’été des structures d’accueil collectif de mineurs. […] ce guide propose aux équipes des supports et outils pédagogiques pour aborder 4 thématiques avec les enfants, les adolescents et leurs parents lors des activités d’été :

  • L'éducation pour la santé : quelle posture, quelles méthodes ?
  • La pandémie, les virus, le confinement
  • Le déconfinement : gestes barrières, masques, activités collectives…
  • La gestion des émotions
[…] »

Télécharger le recueil (en format pdf)

Jeu sur la résilience en famille proposé par l’Observatoire Territorial des Conduites à Risque de l’Adolescent (OTCRA – Auvergnes, Rhône Alpes - France)

« Parce qu’en cette période de déconfinement progressive, certaines familles peuvent ressentir de l’inquiétude et garder beaucoup de questionnements ! […] Parce que permettre aux familles de se connecter de façon individuelle et collective à leurs ressources et à nourrir l’espoir, favorisera un maintien des conditions psychologiques favorables et les points d’appui fondamentaux pour traverser dans la durée une crise qui s’annonce longue – que ce soit en confinement ou déconfinement. Parce que la prévention et la promotion de la santé (au sens large du terme) se font à chaque instant, même en famille, dans le quotidien – et non que grâce à des programmes validés en milieu scolaire », L’Observatoire Territorial des Conduites à Risque de l’Adolescent (OTCRA – Auvergnes, Rhône Alpes - France) propose en téléchargement (gratuit) « un jeu sur les ressources et la résilience face à cette période, à réaliser en famille ».

Télécharger les éléments du jeu

L'outil STAR - crée par Child Focus - est une ressource pédagogique en ligne visant à promouvoir un usage sûr et responsable d’internet pour les jeunes ayant des troubles du spectre autistique (TSA).

« Child Focus, la Fondation pour les enfants disparus et sexuellement exploités, travaille depuis les années 2000 sur la thématique de la sécurité en ligne. Constatant une augmentation continue des demandes de professionnels pour un outil adapté à un public fragilisé d’une part, et une augmentation similaire des dossiers liés aux personnes atteintes de TSA d’autre part, Child Focus a décidé de développer cet outil à destinations des jeunes atteints de TSA en collaboration avec des experts de terrain. »

« L'objectif de l'outil STAR est d'aider les enseignants à éduquer leurs élèves atteints de TSA à gérer les risques en ligne. Ceci en leur proposant des activités à réaliser en classe et sur ordinateurs à travers différents modules thématiques correspondant aux situations auxquelles ces jeunes sont confrontés. Une attention particulière a été portée à l'ergonomie de l'outil afin qu'il soit le plus simple d'utilisation pour des jeunes atteints de TSA. Cet outil se veut à la fois large et concret. Large car il tend à couvrir un maximum de sujets relevant de la sécurité en ligne : Sécurité et paramètre de confidentialité ; Fiabilité des sources et fake news ; Amitiés en ligne et hors ligne ; Respect des autres et de soi. Concret car chaque thème aborde des situations de leur univers quotidien et directement transposables à la vie réelle. »

Découvrir l'outil

« Le confinement, une période critique pour les Gamers ? » un communiqué du Conseil Supérieur de la Santé qui fait le point sur les troubles liés aux jeux vidéo (juillet 2020).

« Durant la période de confinement, les jeux vidéo ont permis à beaucoup d’adolescents et d’adultes de se détendre, de s’évader, ou de rester en contact les uns avec les autres. Ces jeux sont de plus en plus populaires, accessibles et diversifiés. Beaucoup de questions se posent cependant sur les risques qui y sont liés. Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) publie un avis qui fait le point sur ces questions dans une période particulièrement intense pour les Gamers.

Effets positifs et négatifs
Les jeux vidéo constituent un moyen très accessible de s’amuser. Ils participent aussi au développement de certaines compétences cognitives et socio-émotionnelles. Ils ne posent peu ou pas de problèmes pour la plupart des joueurs mais, comportent néanmoins certains risques, somatiques (surtout liés au comportement sédentaire et aux perturbations du sommeil), psychologiques et sociaux. Environ 3 % des joueurs perdent le contrôle sur leur comportement de jeu et ce avec des conséquences négatives. […].

Facteurs de risque
Des facteurs liés au joueur, au jeu et à l’environnement interviennent dans le développement d’un trouble lié au jeu vidéo. Les motivations pour jouer sont notamment importantes, par exemple si le jeu sert à satisfaire des besoins (sociaux entre autres) qui ne peuvent être satisfaits autrement. Des difficultés familiales ou scolaires, l’influence des pairs ou la disponibilité dans l’environnement sont d’autres facteurs de risque. Une bonne intégration sociale est quant à elle, un facteur de protection. […].

Les parents comme partenaire
Les parents sont un partenaire très important dans la prévention et la gestion des troubles liés aux jeux vidéo et doivent être soutenus, sensibilisés et informés.
Il faut d’abord réduire les inquiétudes et mettre en valeur le côté positif du jeu. Il est important que les parents s'intéressent aux activités en ligne de leur enfant et qu’il y ait une meilleure compréhension mutuelle. […]. Des règles internes concernant le temps passé devant un écran et les jeux peuvent être établies, dès le plus jeune âge. […]. Mais les limites de temps ne sont pas suffisantes. La prévention des troubles liés aux jeux vidéo nécessite de travailler sur tous les facteurs de risque et de protection, par exemple en favorisant la confiance en soi et les compétences sociales et relationnelles, et en promouvant les alternatives au jeu. […].

Sensibilisation des professionnels en contact avec les jeunes
Pour la détection et l’intervention précoce, il est important que les professionnels en contact avec les jeunes (enseignants, centres PMS, soins de première ligne, etc.) apprennent à reconnaître les signes d’un comportement potentiellement à risque. […].

Mesures structurelles pour l’industrie
Le CSS recommande par ailleurs que des mesures structurelles soient imposées à l'industrie du jeu, comme […], la mise en place […] d’outils qui préviennent le comportement problématique […]. Le CSS souligne aussi l’importance de garder une séparation claire entre les jeux et les jeux d'argent en ligne. La frontière est parfois floue et des stratégies marketing puissantes sont déjà bien en place. […]. »

Pour consulter l’avis dans son entièreté, cliquez ici

« Adolescence, médias sociaux et santé mentale », 4ème Note de l’Observatoire « Vies Numériques », CRéSaM, juin 2020.

« Depuis janvier 2016, grâce au soutien de la Région Wallonne, le CRéSaM développe une mission d’observatoire des usages et des usages problématiques d’Internet et des jeux vidéo. Dans ce contexte, l’Observatoire « Vies Numériques » tel qu’il a été baptisé, a pour objectif d’apporter un complément d’information à travers un rapport annuel destiné aux acteurs de terrain et aux pouvoirs publics afin de les soutenir dans la construction de leurs actions, tant au niveau préventif que curatif. » Le 4ème rapport, paru en juin 2020 s’intitule « Adolescence, médias sociaux et santé mentale ».
« Ces dernières années, les médias sociaux ont été l’objet de nombreuses inquiétudes concernant leur impact sur la santé mentale des adolescents. C’est pourquoi » le Centre de Référence en Santé Mentale (CRéSaM) a « décidé de faire le point sur le sujet. Une tâche compliquée vu l’abondance des publications sur cette question et le peu de consensus qui en émerge […]
Dans le premier chapitre, » l’auteur de penche « sur ce que l’on sait du lien entre réseaux sociaux numériques et bien-être ainsi que certaines problématiques comme la dépression et l’anxiété. […]. Dans la deuxième partie du rapport », l’auteur s’intéresse « à la problématique des excès ». Il resituera « celle-ci dans le contexte spécifique de l’adolescence » et verra « à partir de quand nous pouvons considérer un usage comme problématique. Enfin, » l’auteur propose « quelques recommandations ».

Le document est téléchargeable - en format pdf - via ce lien

« L’utilisation des écrans en contexte de pandémie de COVID-19 — Quelques pistes d’encadrement » et « Exposition des jeunes à la violence dans les jeux vidéo et les médias sociaux : considérations dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 ». Deux nouvelles publications de l’Institut National de Santé Publique du Québec, juin 2020.

Le document L’utilisation des écrans en contexte de pandémie de COVID-19 — Quelques pistes d’encadrement « vise à réviser les connaissances et les recommandations entourant l’utilisation des écrans chez les enfants et les jeunes et à proposer des orientations en ce qui concerne les principaux messages qui devraient être véhiculés afin de sensibiliser la population aux risques d’une surutilisation des écrans en contexte de pandémie. Une attention particulière est portée aux effets des écrans chez les jeunes, étant donné qu’ils sont de plus en plus exposés dans leurs différents milieux de vie et qu’ils constituent la cible de la plupart des recommandations existantes. »
Un des messages clés qui ressort de ce document est que « malgré l’utilité et les effets bénéfiques indéniables des écrans, leur usage excessif est associé à de nombreuses répercussions sur la santé physique, développementale et psychosociale des enfants et des adolescents. Quelques risques documentés incluent notamment : la sédentarité, l’obésité, les troubles du sommeil, les problèmes oculaires, l’isolement social, les troubles de conduite et émotionnels, les problèmes relationnels, les retards de langage, les troubles de l’attention et les difficultés scolaires ».
Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le document à cette adresse

Le document Exposition des jeunes à la violence dans les jeux vidéo et les médias sociaux : considérations dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 met en contexte que « bien que les préoccupations concernant l’exposition des jeunes à la violence dans les médias ne soient pas nouvelles, la progression fulgurante de l’usage des médias sociaux par les jeunes […], la multiplication des plateformes d’accès à Internet ainsi que les transformations des modalités pour générer et partager du contenu en ligne suscitent de nouvelles questions sur les risques possibles pour la santé physique et mentale, la sécurité et le développement des jeunes. […] L’augmentation du temps consacré aux médias sociaux et aux jeux vidéo peut exposer les jeunes à un plus grand risque de subir de comportements violents sur Internet (ex. : se faire menacer, se faire intimider). Les enfants et les adolescents n’ont pas nécessairement toutes les connaissances et compétences pour se protéger lorsqu’ils sont en ligne, ce qui les rend plus vulnérables au cyberharcèlement et à l’exploitation sexuelle sur Internet. Par ailleurs, la diminution d’interactions sociales directes en raison du confinement peut amener les jeunes à prendre plus de risques lors de leur utilisation des médias sociaux (ex. : en partageant des images à caractère sexuel) (UNICEF, 2020) ».

Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le document à cette adresse

Home Stress Home - Un site internet pour aider à gérer l’anxiété des plus jeunes

« Depuis ce jeudi 14 mai, le site internet Home Stress Home est accessible aux plus jeunes de notre société. Il concerne quatre catégories d’âges : les jeunes enfants de 3 à 7 ans; les enfants de 8 à 11 ans; les adolescents de 12 à 17 ans; et les jeunes adultes de 18 à 25 ans.
Conçu par une équipe mixte composée de graphistes et de chercheuses de l’Université de Mons spécialisées dans différents domaines tels que la psychologie cognitive, la neuropsychologie, la neurophysiologie et les neurosciences, ce projet vise à améliorer les connaissances scientifiques dans le domaine du développement de l’anxiété chez les plus jeunes. Pourquoi? “En cette période de pandémie et à la suite du (dé)confinement, nous sommes tous confrontés à des situations plus ou moins difficiles à vivre, la perte d’un proche, l’inquiétude pour sa santé et celle de notre famille, des difficultés financières, l’incertitude quant à l’avenir et l’incompréhension, expliquent les chercheuses de l’UMons. Or, les enfants et les jeunes adultes, dont l’avenir se construit aujourd’hui, sont particulièrement sensibles à cette situation et sont souvent oubliés”. »
[1]

Les chercheures proposent une approche en trois étapes. Il s’agit

  • • de « s’informer »,
  • • de « se tester », grâce à « une enquête validée internationalement par des scientifiques psychologues »
  • • de « prendre soin de soi » : grâce à « un programme adapté à votre âge et à votre niveau de stress sous la forme de modules d'accompagnement »)

Le sites est accessible à l’adresse : www.home-stress-home.com

>> [1] Extrait de l’article « Un site internet pour aider à gérer l’anxiété des plus jeunes » écrit par Stéphanie Bocart et paru dans La Libre du 14 mai 2020.

Rapport « Internet : le péril jeune ? », Institut Montaigne (France), avril 2020.

« Les applications de communication sont sources d’opportunités (connaissances accessibles, lien social démultiplié, accès facilité à la culture) mais, comme toutes choses, elles présentent aussi des dangers (cyberviolences, contenus choquants et problématiques, enjeux de vie privée). Quelles sont les pratiques numériques des jeunes ? Quels sont les principaux risques auxquels ils sont confrontés ? Comment sécuriser leur expérience en ligne ? C’est pour répondre à ces questions et mieux appréhender ces phénomènes que l’Institut Montaigne s’est associé à AXA Prévention et à Dentsu Aegis Network pour réaliser une enquête d’opinion auprès de 5 000 Français. Elle duplique en partie une étude conduite aux États-Unis par le Pew Research Center. Sur cette base, nous formulons dix propositions afin de former, accompagner et responsabiliser les jeunes dans leurs pratiques du web ».

Une synthèse est disponible en ligne et le texte du rapport complet est téléchargeable en version pdf sur le site de l’Institut

>> Pour en savoir plus

Exposition des jeunes à la violence dans les jeux vidéo et les médias sociaux – Une synthèse des connaissances réalisée par l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ - 2019).

« Les nouvelles technologies occupent une place importante dans la société et l’accès à des appareils mobiles est en augmentation dans les différents groupes de la population. Les enfants et les jeunes n’y font pas exception. Ils sont de plus en plus connectés, et les plateformes d’accès à Internet qui leur permettent de visualiser, générer et partager du contenu en ligne ne cessent de se multiplier.
L’utilisation croissante des médias sociaux, la variété et la popularité des jeux vidéo disponibles et, plus globalement, l’accès continu à des contenus en ligne par le biais d’appareils mobiles personnels suscitent des préoccupations quant aux risques possibles pour la santé et le développement des jeunes. Au-delà des effets de plus en plus documentés sur la santé physique, les interactions que permettent les médias sociaux et les plateformes de jeux vidéo soulèvent des questions en ce qui a trait aux risques pour le bien-être et la sécurité des jeunes qui s’adonnent à des activités en ligne. En plus de susciter des préoccupations liées au bien-être des jeunes, la nature des contenus auxquels ils sont exposés à travers les médias sociaux ou les jeux vidéo soulève des préoccupations quant aux risques d’agressions commises et subies en ligne. Par ailleurs, certaines caractéristiques du cyberespace, comme l’anonymat et la distance physique entre l’agresseur et la victime, semblent augmenter le caractère invasif de la cybervictimisation et multiplier les conséquences néfastes qui y sont associées.

Cadre d’analyse et objectifs

Que les contenus soient accessibles via un appareil mobile, un ordinateur ou une console de jeu, cette synthèse porte sur les liens entre les médias sociaux, les jeux vidéo et les comportements violents. Seule la violence interpersonnelle est considérée, et ce, dans ses différentes formes (physique, verbale, psychologique, sexuelle). La population à l’étude est constituée de personnes âgées de moins de 18 ans.

Le but de cette synthèse des connaissances est de répondre aux questions suivantes :

  • Quel lien peut-on établir entre l’exposition des jeunes à des jeux vidéo à contenu violent et les comportements violents?
  • Quel lien peut-on établir entre l’utilisation des médias sociaux chez les jeunes et les comportements violents perpétrés? Quel lien peut-on établir entre l’utilisation des médias sociaux chez les jeunes et les comportements violents subis?
  • Quelle est l’efficacité des interventions qui comportent une composante « médias sociaux » pour prévenir les comportements violents chez les jeunes?
  • Quelles sont les prises de position ou les recommandations d’organismes de santé (santé publique) en matière d’usage de jeux vidéo à contenu violent ou de médias sociaux chez les jeunes?

Méthodologie

Parmi les études repérées à partir de la recherche documentaire, pour chacun des volets, seulement celles qui ont été jugées pertinentes, selon certains critères d’admissibilité, ont fait l’objet d’une analyse approfondie. Ainsi, 20 études ont été analysées pour le volet sur les jeux vidéo à contenu violent, 18 pour le volet sur les médias sociaux et 6 ont fait l’objet d’analyse pour le volet sur l’intervention avec une composante « médias sociaux » pour prévenir la violence.
Les études retenues ont été regroupées selon les questions de recherche et les volets associés. Une grille d’extraction a permis de colliger les données de chaque étude, pour ensuite catégoriser les résultats selon le type de devis, par type et par nature de variables dépendantes (p. ex. gestes commis ou subis) et indépendantes (p. ex. jeux préférés selon leur cotation, activités réalisées via les médias sociaux, dont la communication, le partage d’information personnelle ou le sextage), par type de population, par pays, afin de dégager les principaux constats et de les interpréter adéquatement. Un comité consultatif a accompagné la démarche.

Résultats

Lien entre l’exposition des jeunes à des jeux vidéo à contenu violent et les comportements violents.

Malgré les limites des différentes études et la faiblesse de certaines associations, les études transversales pointent dans le sens d’une association entre le fait de jouer à des jeux vidéo présentant du contenu violent et la violence physique chez les jeunes. Même si quelques études longitudinales vont dans ce sens, cette association ressort davantage dans les études transversales. Les résultats suggèrent, par ailleurs, que d’autres facteurs que l’exposition à des jeux vidéo à contenu violent semblent aussi contribuer à la manifestation de la violence physique chez les jeunes. Étant donné la divergence des résultats observés dans les études et le nombre limité d’études menées auprès d’un échantillon plus jeune, il n’est pas possible de tirer des conclusions en fonction du groupe d’âge. En ce qui concerne les liens en fonction du genre, les quelques études ayant réalisé des analyses séparées pointent dans le sens d’une absence d’association chez les garçons, tandis que chez les filles les résultats sont plus mitigés et semblent varier selon l’âge et le type de comportement violent considéré (p. ex. : avoir frappé quelqu’un ou avoir participé à une bagarre).
Les résultats des études ayant exploré l’association entre l’exposition à des jeux vidéo considérés violents et les comportements délinquants sont quant à eux mitigés, et une seule étude a réalisé des analyses séparées selon le genre. Finalement, bien que certaines études aient considéré des comportements violents autres que l’agression physique ou les comportements délinquants tels que le port d’arme et l’intimidation, il est impossible d’en tirer des conclusions en raison de leur nombre limité.

Lien entre l’utilisation des médias sociaux chez les jeunes et les comportements violents perpétrés et subis.

Malgré les limites méthodologiques des différentes études, les résultats semblent indiquer que l’utilisation des médias sociaux s’accompagne d’un plus grand nombre de comportements violents perpétrés en ligne. Toutefois, cette association est plutôt de faible magnitude. Pour ce qui est des associations dans les études longitudinales, il n’est pas possible de tirer de conclusions claires en raison du nombre limité d’études ayant utilisé ce type de devis. Par ailleurs, les résultats suggèrent que les jeunes qui utilisent davantage les médias sociaux subissent plus de cybervictimisation, comparativement aux jeunes qui en font une moindre utilisation. Il faut toutefois noter que la magnitude des associations rapportées varie de très faible à forte, ce qui pourrait en partie s’expliquer par l’hétérogénéité de la mesure de l’utilisation des médias sociaux dans les études. Une seule étude a examiné le lien longitudinal entre les variables d’intérêt.
Étant donné que la grande majorité des études ne se sont intéressées qu’à la cybervictimisation, il est difficile de tirer des conclusions au regard d’autres types de comportements violents subis étudiés (p. ex. victimisation hors ligne, sollicitation sexuelle non désirée sur Internet). Enfin, il n’est pas possible de conclure à une association entre l’utilisation des médias sociaux et la violence dans les relations amoureuses, en raison du nombre très limité d’études et des caractéristiques de celles-ci.

Efficacité des interventions qui comportent une composante « médias sociaux » pour prévenir les comportements violents chez les jeunes.

Peu d’études recensées se sont penchées sur l’évaluation d’interventions ayant recours aux médias sociaux pour prévenir la violence chez les enfants et les jeunes. Même si les jeunes sont souvent inclus dans le développement de la campagne pour que celle-ci tienne compte de leurs préférences, ainsi que pour favoriser leur engagement et leur adhésion au programme, l’efficacité de ces interventions reste encore peu connue.

Prises de position et recommandations d’organismes de santé en matière d’usage de jeux vidéo au contenu violent ou de médias sociaux chez les jeunes.

Dans l’ensemble, les balises énoncées dans les recommandations concernent le temps d’écran (quantité) et dans une moindre mesure la nature des contenus (p. ex. privilégier un contenu éducatif, éviter les contenus violents). L’importance de superviser l’usage d’Internet chez les enfants et les jeunes, d’en discuter avec eux, de les sensibiliser aux risques et de les accompagner pour qu’ils développent leur sens critique face aux contenus auxquels ils ont accès est aussi soulignée. À ce titre, les recommandations précisent le rôle attendu des parents, mais aussi des cliniciens pour les informer et les sensibiliser sur l’encadrement des écrans et de l’Internet et les référer aux bonnes ressources.

Conclusion

La grande majorité des enfants et des jeunes jouent à des jeux vidéo et utilisent les plateformes de médias sociaux. La possibilité que les jeunes soient exposés à la violence dans ces médias soulève des préoccupations chez les parents, les intervenants et les instances de santé.
Les résultats de la présente synthèse montrent que les jeunes qui utilisent davantage les médias sociaux sont plus susceptibles de subir des agressions en ligne, ainsi que de commettre des cyberagressions. Les connaissances scientifiques sont moins claires lorsqu’il s’agit des jeux vidéo à contenu violent. Certaines études rapportent un lien entre l’exposition à ce type de jeux vidéo et la violence chez les jeunes, tandis que d’autres, dont celles avec des devis longitudinaux, arrivent à des résultats plus mitigés. À partir de l’analyse des différentes études, il semble cependant pertinent de se questionner sur la violence présentée dans les jeux vidéo.
Ces différents constats appellent donc à une vigilance quant à l’utilisation des plateformes numériques et à l’exposition à la violence dans les médias, mais rappellent aussi que la violence chez les enfants et les jeunes est influencée par de multiples facteurs, dont les caractéristiques des jeunes et les milieux dans lesquels ils grandissent. Les stratégies visant à prévenir la violence chez les jeunes devraient donc cibler différents facteurs. Même si l’on en connaît encore peu sur l’efficacité du recours aux médias sociaux comme stratégie de prévention de la violence chez les jeunes, certains résultats prometteurs invitent à évaluer les initiatives de prévention, afin de tirer le maximum de potentiel de ces plateformes. »

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Sélection de vidéos de gestion des émotions, d’éducation positive et de méditation pour les enfants et leurs parents.

La chaine Youtube des éditions Les Arènes propose une série de courtes capsules relatives à la gestion des émotions, à l'éducation positive et à la méditation… Il s’agit de vidéos que vous pouvez regarder seul ou avec vos enfants. Voici notre sélection :

  • Apprendre l'empathie à votre enfant : « L'empathie, ça s'apprend ! Même si les tout-petits en sont naturellement capables, c'est dans les interactions du quotidien qu'ils deviennent plus tournés vers les autres, vers ce qui est juste et qu'ils deviennent donc plus heureux. Petite leçon en image extraite du dernier livre du Dr Daniel Siegel et Tina Payne Bryson « Le Cerveau qui dit oui ». Disponible sur ce lien
  • Apprendre l'équilibre émotionnel à votre enfant - Leçon d'éducation positive : « Deux minutes pour aider votre enfant à écouter et calmer ses émotions fortes, à l'aide d'un simple exercice. Petite leçon en image extraite du dernier livre du Dr Daniel Siegel et Tina Payne Bryson « Le Cerveau qui dit oui ». Disponible sur ce lien
  • Méditation pour les enfants, calme et attentif comme une grenouille : « Un refuge où l’on se sent en sécurité », avec la voix de Sara Giraudeau et des illustrations de Marc Boutavant. Cette méditation est extraite du livre « Calme et attentif comme une grenouille » d’Eline Snel. Pour les enfants de 4 à 12 ans. Un livre original, une méthode simple. Des enfants sereins, heureux, à la maison et à l'école ». Disponible sur ce lien
  • Méditation pour les ados, gérer les émotions désagréables : « Vous ne pouvez pas éviter les émotions désagréables, mais vous pouvez éviter de leur faire barrage. Cette méditation guidée pour les ados est extraite du livre « Proche, mais pas trop » d’Eline Snel. Avec la voix de Béatrice Imbert et les illustrations de Marc Boutavant ». Disponible sur ce lien

>> D'autres vidéos sont disponible sur la chaine Youtube des éditions Les Arènes

Publication 2020 du Ministère de l’Education Nationale en France : L'école promotrice de santé - Vademecum - EduSanté

« L’entrée d’une école ou d’un établissement dans une démarche d’École promotrice de santé facilite le déploiement d’actions éducatives et pédagogiques en promotion de la santé, mobilise l’ensemble de la communauté éducative, engage les élèves, implique une collaboration avec les parents d’élèves et favorise les partenariats avec les collectivités territoriales, les ressources et les associations parties prenantes de cette éducation à l’échelle du territoire. […]. Ce vade-mecum, destiné à l’ensemble de la communauté éducative, est un outil qui énonce les grandes orientations et qui présente les repères d’une démarche d’École promotrice de santé. »

Remarque : Bien que ce document soit proposé pour le contexte français, il se révèle néanmoins intéressant pour le contexte belge sans pouvoir, dans un premier temps, y être appliqué « tel quel ».
Alors que les repères plus « théoriques » se révèleront utiles même dans notre contexte, certains chapitres devront être « adaptés ». Par exemple, dans le chapitre 2 intitulé « Dans quelle mesure une école promotrice de santé est-elle l’affaire de tous ? » le document énonce le rôle que peuvent jouer certains intervenants du monde scolaire. Les arguments avancés pour les directions, les enseignants, les élèves ou encore les parents peuvent être transposés au contexte belge, par contre certains professionnels référencés n’existant pas « en tant que tels » dans notre réalité, comme par exemple les « assistants du service social, « les psychologues de l’éducation nationale », « les infirmiers de l’éducation nationale » ou encore « les médecins de l’éducation nationale »). Une transposition « en contexte » devra alors être faite : chez nous, nous penserons aux agents des CPMS et aux agents des centres PSE… La même démarche devra être faite lorsqu’il s’agira de réfléchir aux rôles des « instances et dispositifs de l’éducation nationale » : pas de « conseil d’école » chez nous mais bien des « conseils de participation », pas de « rectorat » mais bien des « pouvoirs organisateurs »… Autant d’instances qui sont définies par des décrets et des règlements… Textes desquels il est possible d’extraire les rôles et missions en accord avec la dynamique « école promotrice de santé »… Enfin, la bibliographie et la webographie ainsi que les modèles de fiches-outils (engager la démarche, approfondir la démarche, déployer et pérenniser) restent des ressources intéressantes…

>> Télécharger le document (intégralement en pdf)

Colloque international « Les adolescent(e)s d’aujourd’hui : Penser leur bien-être en contexte scolaire et hors scolaire ». Les 27 et 28 mai 2020, à l’Université de Saint-Etienne (France)

« L’adolescence est une période de changements physiques, intellectuels et socio-affectifs, impactée par le contexte culturel et socioprofessionnel. Ce colloque propose de s’intéresser de manière plus générale au bien-être des adolescent(e)s et plus précisément à leur bien-être subjectif, défini au sein des débats actuels par la « satisfaction à l’égard de sa vie ».
Comment accompagner les jeunes au mieux pour surmonter cette période particulière de construction identitaire ?
Comment favoriser leur bien-être ?
L’enjeu du colloque est aussi d’apporter un regard international, essentiel pour enrichir le débat sur le bien-être des adolescent(e)s en contexte scolaire et hors scolaire. Cette rencontre pluridisciplinaire a enfin pour objectif de réunir des chercheurs et des praticiens ayant une approche différenciée et complémentaire de l’adolescence. Celle-ci permettra ainsi d’avoir une vision globale de l’adolescence en prenant en considération sa complexité et sans la réduire à un champ disciplinaire ou professionnel. »

L’évènement se propose d’ouvrir la réflexion sur deux axes :
- AXE 1 : Le bien-être des adolescent(e)s à l’ère du numérique / des réseaux sociaux : « Le premier axe nous invite à nous positionner du côté des adolescent(e)s et notamment à questionner l’influence de ses différents contextes de vie, en constante mutation, sur leur bien-être. Il s’agira notamment de donner une place particulière à différentes thématiques : les relations aux pairs, les conduites à risque, les nouveaux modèles d’identification ».
- AXE 2 : Accompagnement et prise en charge du bien-être des adolescent(e)s : « Le deuxième axe se centre sur l’entourage des adolescent(e)s et ce, dans leurs différents contextes de vie. Il s’agit de se questionner sur l’accompagnement et la prise en charge des adolescent(e)s d’aujourd’hui pour favoriser leur bien-être. Nous proposons d’ouvrir le champ de la réflexion sur plusieurs thématiques : le contexte familial, le contexte scolaire, l’accompagnement hors école ».

L’appel à communication est ouvert jusqu’au 8 février. Le colloque est entièrement gratuit. Si vous souhaitez assister au colloque ou plus spécifiquement aux conférences sans communiquer, une inscription préalable sera nécessaire.

>> Plus d’info sur le site du colloque

Nous souhaitons vous informer de l’organisation,
ces 23 et 24 mars 2020 ( + le 16 décembre 2020),
d’une formation destinée aux enseignants du primaire.

En tant qu’acteur du système éducatif, les enseignants ont un rôle majeur à jouer dans le développement des compétences socio-émotionnelles des enfants, et ce, dès le plus jeune âge… Ces compétences socio-émotionnelles, qui contribuent à un sentiment d’efficacité individuelle et collective, regroupe un large éventail de qualités: l’empathie, le respect de l’autre, la capacité de solliciter ou de prêter de l’aide, l’aptitude à ajuster ses émotions aux situations ou à discerner celles d’autrui. L’Organisation Mondiale de Santé les définit comme « un ensemble de capacités permettant à chacun d’adopter un comportement adaptable et positif pour répondre efficacement aux exigences du quotidien ».

L’asbl Educa Santé assure le déploiement en Wallonie et à Bruxelles des programmes scolaires « Les Amis de Zippy », « Les Amis de Pomme » et « Passeport : s’équiper pour la vie ». Il s’agit de programmes novateurs de promotion de la santé et du bien-être émotionnel dont le but premier est d’aider les enfants à développer des habiletés qui leur permettront de faire face aux situations nouvelles, et parfois difficiles, rencontrées tout au long de leur vie.

Le programme « Les Amis de Zippy » s’adresse aux enfants de 1ère et/ou 2ème primaires, le programme « Les Amis de Pomme » vise les enfants de 3ème et/ou 4ème primaires tandis que le programme « Passeport : S’équiper pour la vie » s’adresse aux enfants de 5ème et/ou 6ème primaires.

L’implantation de ces programmes dans le temps scolaire nécessite au préalable la formation des enseignants titulaires des classes concernées; c’est pourquoi, l’asbl Educa Santé organisera les lundi 23 et mardi 24 mars 2020 (+ le mercredi 16 décembre 2020) une session de formation à destination des enseignants de l’enseignement primaire.

>> Cliquez ici pour trouverer les dépliants de présentation des trois programmes ainsi qu’un formulaire d’intérêt (à nous renvoyer) en vue d’une participation à la formation.

Les 23 & 24 mars 2020 et le 16 décembre 2020 - Charleroi - Inscrivez vous !

Jeunes et médias : Un portail d'information suisse consacré à la promotion des compétences médiatiques

Jeunes et médias est la plateforme nationale de promotion des compétences médiatiques mise en place par l’Office fédéral des assurances sociales sur mandat du Conseil fédéral (en Suisse). Son objectif est d’encourager les enfants et les jeunes à utiliser les médias numériques de façon sûre et responsable. Les thèmes abordés traitent entre autres de l’image et de la représentation de soi mais aussi de la cyberdépendance, du cyberharcèlement et du vidéolynchage ou encore de la sécurité et de la protection des données.
Une édition révisée de la brochure « Compétences médiatiques: Conseils pour utiliser les médias numériques en toute sécurité » est parue en 20149. Il s’agit d’un guide qui « répond aux questions fréquemment posées autour du thème des jeunes et des médias numériques. Il fournit une aide à l’orientation et vise en particulier à encourager les parents et les enseignants à encadrer activement les enfants et les jeunes dans l’usage de ces médias. L’apparition d’éventuels conflits au cours de cet accompagnement est tout à fait normale et constitue la base même d’un apprentissage mutuel et réciproque. Les personnes en charge de l’éducation qui relèvent ce défi, qui ne craignent pas les conflits et qui prêtent une oreille attentive au vécu des enfants dans le monde numérique font le bon choix – même si leur compréhension technique est peut-être un peu plus élémentaire que celle des jeunes. »
>> Pour consulter le site

« Renforcer les compétences psychosociales des 7-12 ans dans et hors l'école » et « Renforcer les compétences psychosociales à l'école élémentaire » : Deux nouvelles publications de l’Instance Régionale d’Education et de Promotion Santé (IREPS) Auvergne-Rhône-Alpes.

Ces documents sont issus de 5 années de collaboration entre l’IREPS Auvergne-Rhône-Alpes et la circonscription de l’Education nationale de Crest, dans le cadre de la recherche-intervention sur le développement des compétences psychosociales (CPS) des enfants de 7 à 12 ans, dans et hors l’école.
Y sont présentés des éléments théoriques sur lesquels les auteurs se sont appuyés pour construire leurs interventions, mais aussi des éléments de didactique tirés de leur expérience ainsi que des situations au cours desquelles une utilisation manifeste des CPS dans le cadre de l’école a été repérée tant au niveau des adultes qu’au niveau des enfants.
>> Télécharger les documents dans le fond de cette page

"Ensemble, prévenons le suicide", journée mondiale de prévention du suicide - 10 septembre 2019

En cette journée mondiale de prévention du suicide, dont le "slogan" (belge) est pour cette année "Ensemble, prévenons le suicide", rappelons-nous qu'agir en promotion de la santé, c’est agir en amont du processus suicidaire, notamment sur les facteurs qui l’influencent, mais aussi et surtout c'est agir pour le renforcement des facteurs de protection...
Les programmes scolaires "Les Amis de Zippy", "Les Amis de Pomme" et "Passeport: s'équiper pour la vie" sont des programmes scolaires de promotion de la santé et du bien-être dont le but premier est d'aider les enfants à développer des habiletés qui leur permettront de faire face aux situations nouvelles, et parfois difficiles, rencontrées au quotidien. Le mardi 19 novembre 2019, un après-midi de présentation de ces 3 programmes sera organisé à Charleroi. Cette séance est ouverte aux directions, aux enseignants mais aussi aux membres des services PSE et CPMS… N'hésitez pas à consulter cette page pour toutes les infos pratiques…

"Les Amis de Zippy" est un programme qui a pour but d'améliorer les habiletés des jeunes enfants de 6-7 ans à développer des mécanismes d'adaptation face aux difficultés du quotidien. Ce programme s'implante en milieu scolaire et nécessite au préalable la formation des enseignants qui l'intégreront dans le temps scolaire.

>> Cliquez ici pour en savoir plus sur le programme "Les Amis de Zippy"

>> Formation 2019 au programme scolaire "Les amis de Zippy" Les 29 & 30 avril 2019 et le 11 décembre 2019 - Charleroi - Inscrivez vous !

« Passeport : S’équiper pour la vie » est un programme scolaire de promotion de la santé mentale qui a pour but d’augmenter les stratégies d’adaptation et les habiletés sociales des enfants de 9 à 11 ans, afin qu’ils puissent faire face aux difficultés de la vie et dépasser les crises qu’ils pourraient rencontrer à tout âge. Ce programme s'implante en milieu scolaire et nécessite au préalable la formation des enseignants qui l'intégreront dans leur classe.

>> Cliquez ici pour en savoir plus sur le programme "Passeport : S’équiper pour la vie"

>> Formation 2019 au programme scolaire "Passeport : S'équiper pour la vie" Les 20 & 21 mai 2019 et la 3e journée début janvier 2020 Charleroi - Inscrivez vous !

Lu & vu

La Commission scolaire de Montréal et l’Université de Montréal présentent le webdocumentaire « En route vers l’équité », destiné aux directions d’établissements scolaires

Publié le 01 / 07 / 2019

« Par des témoignages et des entrevues, il met de l’avant l’expérience de sept directions d’école qui travaillent en milieux pluriethniques et plurilingues, de conseillers pédagogiques ainsi que de chercheurs de l’Université. Il s’adresse aux directions et directions adjointes qui exercent leur leadership en milieux pluriethniques et plurilingues dans les écoles primaires et secondaires […] »
L’idée est d’ «instaurer dans l’établissement (scolaire) un milieu de vie équitable, juste et inclusif, favorisant l’action face aux inégalités, exclusions et discriminations fondées sur les motifs énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne, de manière à : - Assurer la réussite éducative et l’épanouissement des personnes de groupes minorisés dans le système éducatif et dans la société, - Former des citoyennes et citoyens activement engagés dans le développement et la consolidation d’une société démocratique, pluraliste et respectueuse des droits de la personne »

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Livre « Prévenir la violence par la discussion à visée philosophique», par Michel Tozzi dans la collection Temps d’Arrêt/Lectures de Yapaka

Publié le 25 / 06 / 2019

« Les incivilités, les violences, le harcèlement entre enfants dès le plus jeune âge sont signalés par nombre d’éducateurs. Ces chocs du « vivre ensemble » traduisent une fragilisation du lien social et du processus de socialisation. L’exigence de repenser la fonction éducative et les nouvelles conditions de celle-ci, de même que la posture des adultes, est au cœur des débats.
Le présent ouvrage ouvre sur une piste éducative : celle d’engager avec les enfants dès 4 ans des échanges sous forme de discussions à visée démocratique et philosophique (DVDP). Discuter, c’est suspendre le passage à l’acte corporel ou verbal ; c’est se donner le temps de la réflexion. Expérimenter un espace organisé par des règles démocratiques, aller au-devant de la diversité des points de vue, apprendre la distinction entre croire et savoir, aider les enfants à mieux se connaître et à mieux comprendre autrui sont autant de voies ouvertes par la DVDP, autant d’alternatives à la violence. »
La collection Temps d’Arrêt/Lectures de Yapaka est une « collection de textes courts destinés aux professionnels en lien direct avec les familles. Une invitation à marquer une pause dans la course du quotidien, à partager des lectures en équipe, à prolonger la réflexion par d’autres textes. »

>> Le livre est téléchargeable cette page

Livre « Le harcèlement virtuel », par Angélique Gozlan, dans la collection Temps d’Arrêt/Lectures de Yapaka

Publié le 24 / 06 / 2019

« Avec Internet, une nouvelle forme de harcèlement est apparue : le cyberharcèlement. Ce phénomène est véhiculé par les réseaux sociaux, proposant de nouvelles modalités de communication et de relations dans lesquelles la notion d’intimité se trouve bouleversée. Les adolescents de la génération Z en sont particulièrement touchés. Quelles sont les spécificités de ce harcèlement virtuel ? Comment se positionner en tant qu’adulte et professionnel pour endiguer et surtout prévenir les situations de cyberharcèlement ?
Ce texte propose d’explorer les mécanismes spécifiques du harcèlement virtuel, en mettant en lumière la place essentielle de la viralité et de la communauté virtuelle, en envisageant les effets à la fois pour la victime, le harceleur et les témoins. La complexité du positionnement des adultes et la place de l’école y sont pensés à la lumière des processus à l’œuvre. »
La collection Temps d’Arrêt/Lectures de Yapaka est une « collection de textes courts destinés aux professionnels en lien direct avec les familles. Une invitation à marquer une pause dans la course du quotidien, à partager des lectures en équipe, à prolonger la réflexion par d’autres textes. »

>> Le livre est téléchargeable cette page

« Prévention de l'intimidation – Faits et outils à l'intention des écoles », ressource du réseau PREVNet, un réseau national Canadien pour la promotion de relations saines et l'élimination de la violence.

Publié le 06 / 06 / 2019

Le lien ci-dessous vous dirige vers "une ressource (qui) vous offre un éventail de fiches-conseils et d’outils pour soutenir vos efforts visant à prévenir l’intimidation et à créer une école sécuritaire et tolérante. Les fiches-conseils vous donnent un aperçu des éléments clés d’un plan de prévention de l’intimidation fondé sur la recherche la plus récente en la matière. Les outils vous feront connaître des stratégies éprouvées afin de reconnaître, évaluer et prévenir l’intimidation, pour ensuite intervenir et vous doter d’une politique éprouvée de prévention de l’intimidation"

>> Lien vers fiches-conseils et outils 

L'Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) lance une nouvelle « Trousse média sur l’intimidation »

Publié le 02 / 04 / 2019

« Rassemblant les meilleures données probantes sur l'intimidation dite traditionnelle et l'intimidation en ligne, cet outil Web présente toute l'information pertinente pour bien décrire le phénomène et répondre à une multitude de questions telles que : De quoi parle-t-on? Combien de jeunes sont touchés? Qu'en est-il en contexte sportif? Quelle est l'ampleur de l'intimidation en ligne chez les adultes? Quelles sont les causes et les conséquences? Que pouvons-nous faire? Vers quels organismes se tourner? La trousse s'adresse aux professionnels des médias de l'information, aux étudiants en journalisme, aux personnes intervenant auprès des victimes et des auteurs d'intimidation de même qu'au grand public »

Pour consulter la trousse en ligne

Remarque : Il existe aussi …

• Une « Trousse média en prévention des traumatismes » : « La Trousse média en prévention des traumatismes a été conçue à l’intention des intervenants terrain afin de faciliter la réalisation de leur mandat d’information au public, entre autres, grâce à un chapitre complémentaire portant sur l’approche de prévention des traumatismes. Le guide offre aussi une section réservée comportant des outils et des conseils pour établir de bonnes relations avec les médias de même qu'un chapitre sur le sujet. »

Elle est disponible sur cette page

• Une « Trousse média sur la violence conjugale » : « Cette Trousse média vise à favoriser la prévention de la violence conjugale. Elle se veut à la fois un document de référence, qui offre aux professionnels des médias et aux porte-parole qui ont à intervenir sur le sujet dans les médias de l'information juste et actuelle sur la problématique de la violence conjugale, ainsi qu'un outil de travail pouvant les aider à traiter rapidement et efficacement des événements de violence conjugale. »

Elle est disponible sur cette page

• Une « Trousse média sur les agressions sexuelles » : « Cette Trousse média a pour but de sensibiliser les professionnels des médias et les porte-parole sur l'importance de diffuser dans l'espace public une information juste et exempte de sexisme, de préjugés et de dramatisation concernant les agressions sexuelles, et de les soutenir à cet égard. Cette Trousse média est donc un outil de travail qui offre aux professionnels des médias et à toute personne ayant à intervenir dans l’espace public de l'information récente et approfondie sur la problématique des agressions sexuelles. »

Elle est disponible sur cette page

Comment parler aux enfants des événements terroristes ? - How can we talk to children about terror events ?

Publié le 05 / 04 / 2017

Au cours de l’année dernière, de nombreux actes de terrorisme ont eu lieu dans plusieurs pays d'Europe. L'attention médiatique, qu'ils génèrent, exige que les adultes tiennent compte de la peur que cela peut engendrer chez les enfants et l’importance de les rassurer.

Le présent article présente des lignes directrices, qui vont permettre aux parents et aux enseignants d’adopter la façon la plus appropriée de communiquer avec les enfants sur la terreur que peut générer les actes de terrorisme. Il explique, également, la distinction à faire entre « terreur », « terrorisme » et « terroriste », et l’importance de bien comprendre pourquoi certaines personnes réalisent de tels actes.

Par le professeur Atle Dyregrov et Magne Raundalen, psychologues, Centre de Psychologie de crise, Bergen, Norvège. Pour consulter l’article, cliquez Ici

Ref : Professeur Atle Dyregrov et Magne Raundalen, psychologues, "Comment parler aux enfants des événements terroristes ? - How can we talk to children about terror events ?". Norvège : Senter for krisepsykologi - Centre de Psychologie de crise, 2017

Le sentiment d'incompétence

Publié le 13 / 08 / 2014

Ce livret s'attarde ici sur la disqualification, plus précisément le sentiment d'incompétence, et sur sa construction sociale. Certaines personnes peuvent avoir le sentiment d'être incompétentes, sans capacité, de se sentir "nulles" ou encore disqualifiée. Ce sentiments, qui devient peu à peu une certitude, attaque l'estime de l'individu et lui fait perdre sa confiance en lui-même. D'où provient ce sentiment, cette impression de manquer de valeur? Le monde qui nous nous entoure participe à la création de ce ressenti et certains de nos comportements peuvent affecter l'estime de soi, a contrario, l'affirmation de soi, la confiance en soi et la connaissance de ses atouts peuvent soutenir la construction ou la consolidation de l'estime de soi.

Ref : De Vissher H., "Le sentiment d'incompétence". Belgique : C.D.G.A.I asbl, 2012

L'éducation émotionnelle : de la maternelle au lycée

Publié le 15 / 10 / 2014

L'éducation émotionnelle propose des stratégies, jeux et outils pédagogiques visant à développer les compétences liées à l'intelligence émotionnelle. Voici un guide qui offre une approche complète et cohérente de ces apprentissages : les enseignants et parents y trouveront des solutions simples, ludiques et efficaces pour favoriser la réussite et l'épanouissement des enfants.
Quels sont les enjeux de l'éducation émotionnelle ? Et comment la mettre en pratique ?
les outils et stratégies pédagogiques proposés dans cet ouvrage se révéleront d'une richesse inépuisable. Les très nombreux jeux et activités proposés peuvent être appliqués aux grands comme aux petits ! Tout est là pour permettre d'instaurer un climat plus serein à l'école et à la maison, pour faciliter le travail des éducateurs et pour augmenter le niveau de confiance et de performance des enfants. Il n'y a qu'à passer à l'action !

Ref : Claeys Bouuaert M., "L'éducation émotionnelle". France : Le souffle d'or, 2014
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