L'affirmation de soi consiste en une attitude qui nous permet d'exprimer clairement nos opinions, nos sentiments et nos besoins. C'est une manière de communiquer à notre environnement (conjoint, famille, amis, etc.) ce que nous ressentons, ce que nous voulons. (LEE KELLY, 1994)
L'affirmation de soi est un comportement relationnel équilibré, qui comprend les droits, les désirs, les souhaits, les idées de celui qui s'exprime et respecte l'autre dans ses propres droits, désirs, souhaits, idées, opinions, etc. (FANGET, ROUCHOUSSE, 2007)
Fait d'appartenir à un groupe, à un ensemble. (LAROUSSE)
Sentir le groupe dans lequel on se trouve et se sentir soi-même de ce groupe, englobe un ensemble d’attitudes individuelles et de sentiments, désignés par le mot " appartenance ". L’appartenance n’est pas le fait de se " trouver avec ou dans ce groupe " puisqu’on peut s’y trouver sans le vouloir; elle implique une identification personnelle par référence au groupe (identité sociale), des attaches affectives, l’adoption de ses valeurs, de ses normes, de ses habitudes, le sentiment de solidarité avec ceux qui en font aussi partie, leur considération sympathique. (MUCCHIELLI, 1980)
Le sentiment d’appartenance est un processus interactif par lequel les individus sont inter reliés et se définissent en rapport les uns avec les autres en fonction de champs d’intérêts et d’affinités. (GUERTIN, 1987)
Le sentiment d’appartenance, c’est ce que ressent un individu concernant son appartenance à un groupe, à une organisation ou à une institution. Le fait de se sentir bien ou chez soi à l’école, le fait de se sentir utile au groupe et solidaire des autres, constituent des indicateurs du sentiment d’appartenance d’une personne. Plus un individu a un fort sentiment d’appartenance à un groupe, plus il a tendance à adopter les valeurs, les normes et les règles de conduite de ce groupe. (BOUCHER, MOROSE, 1990)
Le sentiment d'appartenance ne peut se vivre qu'avec le développement de la socialisation. Il s'agit du besoin d'appartenir à un groupe, de se relier à autrui, de se sentir rattaché à un réseau relationnel. (DUCLOS, 2000)
Chose considérée comme nécessaire à l'existence. Exigence née d'un sentiment de manque, de privation de quelque chose qui est nécessaire à la vie organique. (LAROUSSE)
Les besoins de l’être sont des clés pour comprendre l’être humain dans ses motivations, le portant vers un accomplissement de soi. (MASLOW, 1943)
Capacité reconnue en telle ou telle matière, en raison de connaissances possédées, et qui donne le droit d'en juger : avoir des compétences en physique. (LAROUSSE)
Le concept de soi réfère à la façon dont la personne se perçoit, à un ensemble de caractéristiques (goûts, intérêts, qualités, défauts, etc.), de traits personnels (incluent les caractéristiques corporelles), de rôles et de valeurs, etc. que la personne s'attribue, évalue parfois positivement ou négativement, et reconnaît comme faisant partie d'elle-même, à l'expérience intime d'être et de se reconnaître en dépit des changements. (L'ECUYER, 1994)
Les conduites à risque illustrent une volonté de se défaire de la souffrance, de se débattre pour exister enfin. Elles témoignent d'une lutte contre une souffrance incisive en amont, liée à une histoire de vie, une configuration familiale et sociale. Elles sont une solution provisoire pour ne pas mourir. Plutôt que des ruptures, elles sont des tentatives d'ajustement au monde en essayant de ne pas renoncer tout à fait à soi. Elles ne sont pas des formes maladroites de suicide, mais des détours symboliques pour tester la légitimité d'être soi, se dépouiller d'un sentiment d'insignifiance. (LE BRETON, 2004)
La littérature scientifique utilise tantôt le terme de "conduites à risque", tantôt celui de "comportements à risque". Dans l'ouvrage "Comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire", ces synonymes sont définis comme des manières d'agir qui comportent une probabilité non négligeable de mettre en danger sa vie, sa santé ou celle des autres. (BANTUELLE, DEMEULEMEESTER, 2007)
Les conduites/stratégies d'autoprotection, dites aussi "autohandicapantes", sont des mécanismes psychosociaux de défense qui permettent aux élèves de protéger leur estime de soi des expériences quotidiennes négatives rencontrées à l'école. Ces stratégies naissent de l'anticipation d'un échec éventuel à une performance particulière, et se définissent pas la création d'un obstacle à cette performance. (MARTINOT, 2001)
Être confiant, c'est penser que l'on est capable d'agir de manière adéquate dans les situations importantes. (ANDRE, LELORD, 1999)
L'évaluation qu'une personne a d'elle-même correspond au rapport entre ses aspirations et les succès qu'elle parvient à accomplir. (JAMES, 1890)
L’estime est une construction sociale façonnée par l’ensemble des interactions (les opinions, jugements, actions etc.) de l’individu avec son entourage, et cela dès l'enfance. Le regard des autres apporte à la personne une compréhension de ce que les autres pensent d'elle; ce « soi miroir» est partie intégrante à la perception de soi. (COOLEY, 1902)
L'estime de soi représente le besoin de réussir, de se sentir compétent et reconnu par autrui. (MASLOW, 1943)
Il s'agit de la valeur que les individus s'accordent, s'ils s'aiment ou ne s'aiment pas, s'approuvent ou se désapprouvent. (ROSENBERG, 1979)
L'estime de soi est constituée par la répétition et la synthèse permanente d'un ensemble d'évaluations comprenant l'influence sociale, les actions, les succès et les échecs personnels. (MUCCHIELI, 1986)
L'estime de soi est la conscience de la valeur personnelle qu’une personne se reconnaît dans différents domaines. C’est un ensemble d’attitudes et de croyances qui permettent de faire face au monde. L’estime de soi est cyclique, parfois instable et toujours variable. (DUCLOS, 2000)
L’estime de soi est le résultat d’une auto-évaluation qui révèle dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs. Elle se manifeste par la fierté que nous avons d’être nous-même et repose sur l’évaluation continue de nos actions. L’estime de soi est une valeur fragile et changeante. Elle peut être très haute ou très basse selon les périodes de la vie. (LARIVEY, 2002)
Caractère permanent et fondamental de quelqu'un, d'un groupe, qui fait son individualité, sa singularité. (LAROUSSE)
L'identité est un ensemble de significations (variables selon les acteurs d'une situation), apposées par des acteurs sur une réalité physique et subjective, plus ou moins floue, de leurs mondes vécus, ensemble construit par un autre acteur. C'est donc un sens perçu, donné par chaque acteur au sujet de lui-même ou d'autres acteurs. Le sentiment d’identité est composé de différents sentiments : sentiment d’unité, de cohérence, d’appartenance, de valeur, d’autonomie et de confiance, organisé autour d’une volonté d’existence. (MUCCHIELLI, 1986)
Regard que l'on porte sur soi, évaluation, fondée ou non, que l'on fait de ses qualités et de ses défauts. (ANDRE, LELORD, 1999)
Ce qui motive, explique, justifie une action quelconque. Raisons, intérêts, éléments qui poussent quelqu'un dans son action ; fait pour quelqu'un d'être motivé à agir. (LAROUSSE)
La motivation est l’ensemble des processus psychologiques qui déterminent le déclenchement, la direction, l’intensité, et la persistance du comportement dans des tâches ou dans des situations données ». (FAMOSE, 2005)
Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistance du comportement dirigé vers un but ». (VALLERAND, THILL, 1993)
La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement, et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but. (VIAU, 1997)
Les schémas de soi sont des généralisations de connaissances sur soi issues de l'expérience passée, qui organisent et guident le traitement de l'information relative à soi qu'apportent les expériences sociales. Ces schémas de soi sont des théories sur soi, développées à partir de catégorisations et d'évaluations de nos comportements, réalisées par soi et par autrui. Ils sont donc des structures de représentations cognitives et affectives qui concernent nos caractéristiques physiques, nos attitudes, préférences et régularités comportementales. (MARKUS, 1977)
Les schémas de soi sont des généralisations ou théories sur soi, développées à partir de catégorisations et d'évaluations similaires de nos comportements répétées par soi et par autrui, qui aboutissent à une idée clairement différenciée du type de personne que l'on est dans un domaine particulier de comportements. (MARTINOT, 2008)